Les historiens s'accordent pr la majorité à penser que le 20ème siècle débute avec la Première Guerre Mondiale, l'ampleur des conséquences de celle-ci justifiant cette ligne de démarcation selon R. Rémond. Ainsi, s'interroger sur le seuil du 20ème siècle, c'est s'intéresser au passage du 19ème au 20ème siècle, et vous l'avez remarqué, on passe d'un siècle à l'autre avec plus de heurts que l'on passe le seuil d'une porte.
L'Europe fait son entrée dans le 20ème siècle d'une manière fracassante, et c'est le moins qu'on puisse dire, mais peut on dire qu'au début du 20ème siècle s'installe un monde européen achevé ? Répondre à cette question suppose de bien en comprendre les termes, et particulièrement le mot achevé. En effet, celui-ci peut se comprendre de 2 manières : achevé peut signifier simplement que ce qui a été commencé est terminé, ou parfait en son genre, et j'ai décidé de jouer sur cette polysémie.
Ainsi, en quoi le caractère doublement inachevé de l'Europe à l'issu de 19ème siècle condamnait-il en quelque sorte cette Europe justement à s'achever ?
Nous verrons dans une première partie les profondes transformations qui ont marqué le monde européen tout au long du 19ème siècle, puis nous verrons dans une second partie le règne de l'Europe, l'apogée semble t il du monde européen, et finalement, que des tensions demeurent, condamnant ainsi l'Europe.
[...] Etats, nations et régimes politiques au seuil du 21e siècle : l'avènement d'un monde achevé ? Intro Les historiens s'accordent pour la majorité à penser que le 20e siècle débute avec la Première Guerre Mondiale, l'ampleur des conséquences de celle-ci justifiant cette ligne de démarcation selon R. Rémond. Ainsi, s'interroger sur le seuil du 20ème siècle, c'est s'intéresser au passage du 19ème au 20ème siècle, et vous l'avez remarqué, on passe d'un siècle à l'autre avec plus de heurts que l'on passe le seuil d'une porte. [...]
[...] La construction nationale Mais le 19ème s est également et surtout celui où les aspirations nationales naissent et s'affirment. Dans un 1er tps, les peuples deviennent des nations, au travers de la construction nationale, qui passe notamment par l'action des intellectuels. Ceux-ci s'emploient à reconstituer ou constituer l'histoire nationale, à codifier les langues nationales, au final à faire naître cette conscience collective qui fait d'un peuple une Nation. Ceux qui s'interrogeaient sur la (ou les) nationalité(s) cherchaient à trouver (ou retrouver) les fondements linguistiques, folkloriques, historiques de tel ou tel groupe humain. René Girault. [...]
[...] Ces nationalismes d'existence laissent transparaître des volontés d'unification des populations, utilisant la fibre patriotique et nationale avec l'objectif d'achever l'unité nationale. Ainsi, l'Irlande, la Norvège ou la Finlande réclament leur indépendance, les Polonais, dispersés dans les 3 Empires centraux souhaitent construire leur Etat, les Tchèques espéraient un trialisme, alors que la politique nationalitaire de Tisza en Transleithanie tourne le dos à la tradition hongroise de coexistence pacifique des langues et cultures, donnant ainsi lieu à des blocages à LT et des projets irrédentistes selon Bérenger. [...]
[...] En 1912, l'opposition libérale l'emporte, mais la guerre empêche la crise politique de se produire. En AH, règne le néo-absolutisme de FJ, il fait quelques concessions (élargissement du droit de vote, même si toujours favorable à l'élément allemand 1906 : SU) pour éviter de trop fortes revendications et nationales et du PSD entre autres, mais, comme en Allemagne, refus d'aller jusqu'à la responsabilité du gouvernement devant le Parlement, le dépossèderait de l'essentiel de son autorité. En Transleithanie, le système politique reste celui d'un parlementarisme aristocratique très éloigné de la démocratie libérale. [...]
[...] Le libéralisme se développe en Europe occidentale très tôt, dès le 16e et a d'abord une acceptation toute politique ; il se caractérise ainsi par sa volonté de préserver les droits naturels de l'individu, en affirmant l'existence de libertés individuelles et politiques (à détailler ds Pwpt, p8D), garanties par un pouvoir exécutif faible, réduit à des tâches de protection de citoyens. Cela se traduit institutionnellement par l'adoption du régime parlementaire, fondé sur la souveraineté nationale, l'élection des délégués de celle-ci et enfin la responsabilité du pouvoir exécutif. Le libéralisme acquiert ensuite une acceptation économique puis sociale. Mais les csq sont les mêmes : les élites ou les riches dominent. [...]
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