Jusqu'il y a peu de temps le rôle primordial des Etats sur l'échiquier international état indubitable. Or, aujourd'hui et cela maintenant depuis de nombreuses années, de multiples voix s'élèvent pour relativiser et questionner l'importance, l'influence et le pouvoir de l'organe Etatique. En effet, il se trouve actuellement concurrencé par deux grands groupes de protagonistes cruciaux. Dès lors trois approches sont envisageables. Tout d'abord l'approche réaliste qui continue à considérer l'Etat comme l'acteur de référence des relations internationales, puis l'approche libérale qui souligne le rôle accru des organisations supranationales telle que l'OCDE et enfin l'approche transnationale qui situe les firmes transnationales, les ONG, les flux migratoires comme les acteurs dorénavant maîtres du jeu (...)
[...] Les Etats sont ils en voie de dénationalisation ? I. La perte d'influence des Etats : une dénationalisation effective A. Une dénationalisation plus évidente dans les pays les moins développés B. Une dénationalisation plus discrète mais profonde dans les pays dits occidentaux II. Des marges de manœuvre Etatiques toujours substantielles : l'actuel regain d'étatisme A. L'appareil étatique, un acteur politique de premier plan B. Le retour de l'interventionnisme remet considérablement en cause la dénationalisation Jusqu'il y a peu de temps le rôle primordial des Etats sur l'échiquier international état indubitable. [...]
[...] Les Etats sont initiateurs de ce système, sont le centre névralgique de celui-ci, de surcroît actuellement, une demande pour plus d'Etat émerge. Alors que Saskia Sassen défend la thèse du contournement de l'Etat, Samy Cohen affirme au contraire que nous assistons à un retour de l'Etat. Selon Samy Cohen l'Etat post moderne peut s'il le souhaite, et d'ailleurs le fait, d'abandonner une partie de sa souveraineté nationale, cet abandon de compétence qui lui sont propres s'effectue au profit d'intérêts d'ordre économique ou politique. [...]
[...] Dès lors trois approches sont envisageables. Tout d'abord l'approche réaliste qui continue à considérer l'Etat comme l'acteur de référence des relations internationales, puis l'approche libérale qui souligne le rôle accru des organisations supranationales telle que l'OCDE et enfin l'approche transnationale qui situe les firmes transnationales, les ONG, les flux migratoires comme les acteurs dorénavant maîtres du jeu. Par ailleurs le développement d'organismes supranationaux MERCOSUR), des accords bilatéraux et l'effervescence de la mondialisation sont des facteurs de l'effacement de l'Etat. Celui-ci perd son statut d'entité distincte pour s'intégrer dans un ensemble. [...]
[...] Un nouvel ordre mondial semble alors se dessiner. Certains parlent d'une dépendance économique, Bertrand Badie y préfère une dépendance d'ordre politique. En tout cas, pour Jean Ziegler, ancien rapporteur aux Nations Unies, il est question d'un Empire de la honte qui se construit grâce à deux armes de destructions massives Par la dette les Etats abdiquent leur souveraineté, et de la faim qui en découle ils souffrent. Les Etats les plus riches sont à l'origine d'une grande partie des difficultés que rencontrent ces pays. [...]
[...] Il a su s'affirmer contre le penchant néo- libéral des FTN et des organisations supranationales. La crise économique démontre l'importance trop grande prise par les firmes transnationales, et la nécessité de l'intervention étatique. En effet l'Etat se trouve être le garant de la cohésion nationale, il ne se voit pas encore appliqué les critères de rentabilité du marché, et dans un souci d'intérêt général il se doit d'assumer certains rôles. Ainsi, les politiques interventionnistes semblent être les seules alternatives envisagées à la crise actuelle. [...]
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