Israël occupe une place à part au Moyen Orient. Situé au milieu du monde arabe, ce petit pays n'a jamais réussi à vivre en harmonie avec ses voisins. Voilà cinquante au contraire qu'il cristallise l'animosité de son voisinage sans pouvoir trouver une solution définitive à ses problèmes que sont la définition de son territoire et de ses frontières et l'intégration d'une population arabe qui croît plus vite que la sienne. L'aide et les soutiens dont Israël bénéficie de l'étranger lui ont certes permis de s'accommoder de cet environnement hostile. Mais pour combien de temps ? De ce fait, l'intégration d'Israël dans sa région est un échec. Cet échec lourd de menace devrait amener Israël, avec les pays arabes qui sont ses partenaires naturels, à négocier une solution durable dans l'intérêt de tous.
[...] Jérusalem, capitale d'Israël, n'est pas reconnue. Economiquement, Israël constitue en revanche une certaine réussite : 110 Mds de PIB pour 6.6 millions d'habitants, soit plus de 16500 $ par habitants (28ème rang devant la Grèce) ; 667 km de chemins de fer et km de routes. Le pays est beaucoup plus moderne que ses voisins et mieux formé (135 ingénieurs pour habitants contre 7 en moyenne dans les pays arabes). C'est une démocratie à part entière dotée d'une véritable vie culturelle dont le rayonnement est incontestable. [...]
[...] C'est le cas de l'eau, nécessaire à la région pour son développement. Israël qui consomme 2.1 Mds de m3 par an (375 m3 par habitant contre 160 m3 chez les Palestiniens) dont proviennent du territoire israélien stricto-sensu. Sur la question des frontières extérieures, Israël a fait la paix avec l'Egypte en 1979 puis avec la Jordanie en 1994. Il s'agit de négociations réussies. Avec la Syrie qui détient la clé du Liban, la question du Golan ou sont installés 14000 colons est plus épineuse. [...]
[...] L'Etat d'Israël peut-il s'accommoder de son environnement ? Introduction Israël occupe une place à part au Moyen Orient. Situé au milieu du monde arabe, ce petit pays n'a jamais réussi à vivre en harmonie avec ses voisins. Voilà cinquante au contraire qu'il cristallise l'animosité de son voisinage sans pouvoir trouver une solution définitive à ses problèmes que sont la définition de son territoire et de ses frontières et l'intégration d'une population arabe qui croît plus vite que la sienne. L'aide et les soutiens dont Israël bénéficie de l'étranger lui ont certes permis de s'accommoder de cet environnement hostile. [...]
[...] La construction d'un mur de séparation exprime l'enfermement intérieur dans lequel Israël se retrouve aujourd'hui. La victoire du Hamas aux élections de 2006 souligne l'antinomie atteint dans ce conflit car le Hamas ne reconnaît pas Israël. L'Etat d'Israël est coupé de son environnement Israël est un état isolé sur le plan international. Il a pu entrer au Nations Unies en 1949 mais il est depuis régulièrement montré du doigt à l'Assemblée générale, ceci en dépit des protections dont il bénéficie au Conseil de sécurité. [...]
[...] La militarisation dune partie de la population constitue un risque. Les dérapages sont nombreux et coûteux tant pour les palestiniens que pour les israéliens. Cette réalité, qui n'est pas l'unique explication cependant, a pesé en faveur de l'évacuation des colons de gaza en 2005 ; Israël est une réussite économique insuffisante. Le pays dépend, dans une proportion non négligeable, de l'aide extérieure : celle des Etats Unis d'abord mais surtout celle de la diaspora qui verse près de 10 Mds de $ par an, soit du PIB ; Surtout, Israël n'a pu résoudre complètement les questions qui empoisonnent son existence depuis sa création : ses frontières sont pas reconnues par tous les pays voisins et la question des territoires occupés n'a pas trouvé de solution depuis le vote de la résolution 242 par le conseil de sécurité. [...]
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