L'État est la structure d'organisation des pouvoirs politiques qui s'est imposée en Europe depuis la fin du Moyen-Age : on parlera donc ici de l'État moderne issu des traités de Westphalie en 1648.
Cet État est donc fondé selon plusieurs principes. Il suppose une séparation des instances de décision politique avec la société civile, séparation qui conditionne une concentration des pouvoirs en son nom. Par ailleurs, l'État est toujours lié à un territoire qu'il entend régir. Enfin, l'État repose sur la différenciation en son sein de différentes instances d'action (directions techniques de l'administration ou prérogatives législatives, exécutives et judiciaires) et sur leur coordination en vue de la sûreté publique et du bien commun.
[...] Conclusion, L'Etat connaît donc de nombreuses contestations, qu'il s'agisse de l'anarchisme ou tombe parfois dans les excès des dérives totalitaires. Il reste qu'il est, dans sa version de l'Etat de, la condition de la liberté et du bonheur des individus. Le nombre toujours croissant d'Etats au XXI° siècle semble démontrer qu'il constitue toujours la forme d'organisation de la vie en société la plus acceptable pour les individus. Il est intéressant de noter que la théorie hobbesienne sur la naissance de l'Etat s'inscrit dans un contexte de réflexion sur la finitude des temps. [...]
[...] L'Etat est-il toujours légitime ? Introduction L'État est la structure d'organisation des pouvoirs politiques qui s'est imposée en Europe depuis la fin du Moyen-Age : on parlera donc ici de l'État moderne issu des traités de Westphalie en 1648. Cet État est donc fondé selon plusieurs principes. Il suppose une séparation des instances de décision politique avec la société civile, séparation qui conditionne une concentration des pouvoirs en son nom. Par ailleurs, l'État est toujours lié à un territoire qu'il entend régir. [...]
[...] On a donc l'exemple d'un Etat relativement faible en Allemagne qui est subjugué par le parti. En ce sens, le totalitarisme n'est pas un excès d'Etat, mais un amoindrissement d'Etat. L'Etat est réduit à un outil qui ne sert que les objectifs du parti. Le totalitarisme : réduis donc la politique à son état le plus archaïque. Hitler ne parle pas au nom du peuple, il est le peuple. En ce sens, l'Etat va avoir volonté de tout fusionner et empêche l'autonomie d'une sphère civile. [...]
[...] Un Etat amoindri : la baisse des pouvoirs régaliens dans le cadre de la mondialisation. L'Etat moderne fait face également à des difficultés d'ordre juridique et politique qui menacent son existence. La mondialisation et les relations internationales ont favorisé le développement d'une juridiction civile, économique et pénale internationale représentée par les organisations parallèles de groupements étatiques comme l'ONU, l'UE ou l'OMC. L'Etat voit ainsi ses compétences juridiques se limiter, même à l'intérieur de ses frontières ouvertes. L'Etat fait également face à la concurrence de la société civile et du secteur privé. [...]
[...] De 159 membres en 1989, on est passés à 193 aujourd'hui. On est donc loin d'un dépérissement de l'Etat Sur une échelle de temps plus longue, alors qu'au XIX° siècle on comptait de moins en moins d'Etats dans le monde, aujourd'hui, leur nombre ne cesse de croitre. Avec la décolonisation, de nouveaux Etats ont été créés sur les ruines des empires coloniaux. L'implosion de l'URSS en 1991 a ainsi occasionné la naissance de 15 nouveaux Etats. L'Etat n'est possible que dans sa variante d'Etat de droit dans la mesure où celui-ci est inséparable de la paix et de la liberté qu'il rend possible. [...]
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