L'État a été la forme d'organisation politique classique à partir de la modernité. Considéré comme une machine, un système parfait qui, avec des différentes parts et fonctions, arrivait à fonctionner ou à suivre sa finalité, c'est-à-dire, gouverner une population diverse et finir avec les conflits. Pour réussir en cette mission, cette machine avait différents moyens : comme la police, la contrainte (aussi les prisons), quelques fois les services comme l'éducation ou les impôts. L'État pour plusieurs auteurs (de Hobbes en passant par Locke) pendant la modernité a été considéré comme un simple mécanisme de paix sociale, de protection de la propriété et de défense des menaces extérieures, grâce à l'utilisation de la force légitime et d'autres mécanismes. L'État est, en même temps, le lieu où la politique, la société et l'économie ont lieu et peuvent exister, ayant des conditions favorables et de la protection (et quelques fois de la priorité sur lui).
Cette vision très hobbesianne de l'État a été dépassée par le nouvel État. Ceci, d'une façon progressive, a augmenté ses fonctions, spécialement à partir de l'État providence ou social, entrant dans la vie privée des citoyens par des lieux divers. L'éducation est réglée par des normes basiques que les écoles doivent poursuivre ; les bases de la consommation nous font acheter et accumuler des propriétés et des biens dont on n'a pas besoin, mais grâce auxquels l'État peut continuer à exister (paiement des impôts) ; dans le travail on fait notre activité en faisant les heures que l'État établit et par le salaire (au moins le minimum) qu'on a comme base ; par raisons de sécurité, nous sommes surveillés à toutes heures par un système de caméras de vigilance ; notre passage par la santé, notre curriculum, nos revenus sont contrôlés par les différentes sections de l'État.
[...] Toutes ces modifications ne sont pas possibles seulement avec des modifications de la Constitution, sinon que sont aussi conséquence d'un changement des habitudes et attitudes des citoyens. La vraie démocratie va contre les lois de la propriété, et a les moyens pour l'appliquer. La propriété collective des moyens de production est l'objectif, d'autre part, de la démocratie réelle. Mais, comment appliquer cette idée dans un monde où il y a des contraintes et des objectifs à accomplir par part des organisations internationales ? [...]
[...] Pour choisir les organes de l'État on doit passer premier par une élection, un suffrage, qui est considéré par Rancière comme une idée oligarchique. Les représentants forment part des oligarchies, lesquelles représentent aussi quand ils sont au pouvoir. D'une part, ils sont choisis par la population, de laquelle ils dépendent. Au même temps, cette population laisse tout le pouvoir dans les mains de ces représentants. Entre ces deux activités, alors, on trouvera autre fois un équilibre, plus ou moins proche à la prééminence d'un ou d'autre point. Et cet équilibre est particularisé en le suffrage universel, par exemple. [...]
[...] Cette réalité pour les auteurs analysés se considère comme un centre du pouvoir et/ou comme une façon de contrôle de la population, ainsi comme un promoteur de la violence ou de la force politique. Face à l'État, se trouve la population : un ensemble de personnes ou de groupes sociaux qui ont à son tour du pouvoir et l'exercent, mais en même temps, sont majoritairement contrôlés par l'État. La politique (le politique selon Rancière), par sa part, n'est pas la solution. [...]
[...] Le seul problème c'est que ce système fonctionnait bien dans une ville avec peu de population, et une plue part n'avaient pas des droits de citoyenneté, avec des gens qui avaient du temps pour participer dans la politique, et où les sujets à débattre étaient plus simples ou au moins pas si amples comme aujourd'hui. Il y a toujours une espérance d'être mieux que dans l'actualité, mais le chemin est complexe et plein de difficultés, comme faire face à l'État et être contre tous tes conditionnements et, aussi, contre une part de toi. La démocratie anarchique de Rancière est une possibilité, lointaine, mais possible. [...]
[...] Parce que, si l'État n'est pas le seul en utiliser la force, il restera une part d'actuation par la société (civile ou pas). En premier lieu, le composant de la société, l'individu, est affecté par les clivages internes de la propre société et par toutes les formes de subjectivité constituées par les domaines d'inclusion et d'exclusion. Il est une concrétion politique et historique (parce que nous nous voyons à partir des critères formés par l'histoire), et pas une substance libre. [...]
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