L'Etat n'a pas toujours existé, et si l'on imagine le contraire, c'est parce que l'on peut confondre l'Etat, proprement dit, avec des formes indéterminées d'organisation du pouvoir ou de l'autorité. L'Etat au sens strict est en effet une «idée» moderne. L'Etat conçu en tant que réalité historique s'est manifesté tardivement dans l'Histoire. Le terme même d' « Etat » n'apparaît qu'à l'époque de la Rome antique, avec la « JUS PUBLICUM ».
L'Etat est à la fois une réalité historique mais également une construction théorique, ce qui explique la difficulté de le définir de manière satisfaisante.
Il faut attendre la Renaissance pour voir apparaitre une définition moderne de l'Etat (Machiavel, Le Prince ; M. Luther, etc.). Plus tard, les philosophes des lumières élaboreront des théories sur l'existence et la souveraineté de l'Etat.
Toutes les approches historiques, philosophiques, et sociologiques, sont reprises par l'approche juridique de l'Etat, car quoi qu'il en soit, l'Etat reste un artifice qui sert de support au pouvoir. Par cette dernière, l'Etat présente deux caractères importants : tout d'abord il est une organisation dotée de la personnalité morale, mais également, il est une personne souveraine.
[...] Ainsi, les Etats voisins qui possèdent ces caractères similaires sont ses égaux, et peuvent constituer dans le même temps, ses rivaux. Aujourd'hui, la souveraineté de l'Etat dans les sociétés nationales et internationales se modifie .Elle est remise en cause et perd de son caractère illimité. Sur le plan interne, la souveraineté est de plus en plus limitée par le principe des droits de l'homme ou le respect dû à la vie privée. La politique interne d'un Etat doit également tenir compte des différentes politiques menées par ses voisins dans le domaine de la législation, de la politique économique, etc . [...]
[...] L'Etat conçu en tant que réalité historique s'est manifesté tardivement dans l'Histoire. Le terme même d' Etat n'apparaît qu'à l'époque de la Rome antique, avec la JUS PUBLICUM L'Etat est à la fois une réalité historique mais également une construction théorique, ce qui explique la difficulté de le définir de manière satisfaisante. Il faut attendre la Renaissance pour voir apparaitre une définition moderne de l'Etat (Machiavel, Le Prince ; M. Luther, etc.). Plus tard, les philosophes des lumières élaboreront des théories sur l'existence et la souveraineté de l'Etat. [...]
[...] La sécurité d'un Etat dépend des alliances que celui-ci aura faites avec certains de ses voisins. Les Etats forts agissent de manière unilatérale sans rencontrer d'opposition concrète de la part de la communauté internationale. Ainsi les Etats-Unis en 2003 décidèrent d'envahir l'Irak sans l'approbation de l'ONU. Le principe de non-ingérence dans les affaires d'un Etat n'est donc plus appliqué. La souveraineté de l'Etat dans ses frontières n'est plus effective. On peut imputer à certains Etats, comme ce fut le cas pour le Kosovo en 1999, de faire subir à sa population des situations contraires à sa dignité et à sa sécurité, et s'imposer par la suite d'intervenir pour y remédier. [...]
[...] Ainsi en France, si l'Etat détient le monopole de la puissance physique légitime, cela ne l'empêche pas de laisser se banaliser l'expression de la protestation par la violence sur son territoire. On finit par considérer comme normales les séquestrations de dirigeants, les récoltes confisquées de force. L'autorité de l'Etat est bafouée, à terme son existence peut être mise en cause. [...]
[...] Sous son aspect interne, le pouvoir de l'Etat est non subordonné, autrement dit l'Etat est libre d'adopter l'organisation politique qu'il désire, exercer sa volonté comme il l'entend car celle-ci est supérieure à toutes les autres. A ce titre, la souveraineté est le pouvoir de poser librement des règles. Aussi est-il à l'origine des lois qui fondent la Constitution. Ce pouvoir s'inscrit dans l'ordre juridique qu'il établit. Par la suite, il arrive que l'on associe le pouvoir d'Etat aux dérives despotiques observées tout au long de l'histoire des peuples. C'est ainsi que Nietzsche considère l'Etat comme un : «monstre froid». (Ainsi parlait Zarathoustra). [...]
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