Science politique, objets, pouvoir d'état, gouvernants, citoyens, vote, militantisme, action politique
Naît d'une rupture avec le droit public qui occupait une place hégémonique : la centralité du droit public reflétait la centralité de l'Etat. On pensait les phénomènes politiques au regard du droit public. A partir des années 60-70, critique à l'initiative de Duverger, Goguel et René Raymond.
Le pouvoir politique n'est pas uniquement le pouvoir d'Etat. Il y a plusieurs formes de gouvernement, l'Etat en est une. On observe le pouvoir des intellectuels, des syndicats.
La politique déborde la question du pouvoir.
Le droit public n'est qu'une entrée partielle pour comprendre la politique.
1945 : création de l' IEP de Paris
1949 : association française de science politique
1971 : agrégation de science politique
1982 : section science politique au CNRS
[...] - Les acteurs sont très différentes, ont des logiques toutes aussi différentes les uns des autres, idem pour les ressources qu'ils utilisent. Le processus décisionnel apparaît alors comme étant très complexe, que complique encore plus le partenariat décisionnel. L'action publique est de moins en moins l'affaire de décision, et de plus en plus l'affaire de contrats. Travailler sur l'action publique revient à étudier les différents acteurs, les identifier ainsi que leurs rôles. - Il faut en finir avec l'illusion que les politiques décident et l'administration exécute, cette illusion n'est que le produit du champ politique. [...]
[...] Ils vont bénéficiés non seulement à ceux qui se sont mobilisés mais aussi aux autres les passagers clandestins Tout le monde a intérêt à ce qu'un maximum de personnes se mobilise mais chacun a objectivement intérêt à ce que se soit les autres qui se mobilisent. Gouffre entre l'intérêt collectif et l'intérêt individuel. Ce modèle est un peu restrictif. A quelles conditions ce modèle fonctionne- t-il ? - modèle suppose un grand groupe (en effet, à 3 on obtient plus qu'à 2). [...]
[...] Il y a d'excellentes raisons de ne pas voter : - logique du passager clandestin de Olson. Mais le coût lié à la participation électorales est très faible en France (donner un peu de son temps) alors que dans certains pays on risque sa vie en allant voter. - dans nos sociétés la tentation est forte de considérer que le bonheur est plus une affaire individuelle que collective (Hirshman). Le bonheur passe-t- il par le salut politique ? Pourtant, une forte majorité d'électeurs votent. [...]
[...] Il est lui-même le produit d'une histoire longue, celle de la légitimation du SU. Il permet de légitimer des institutions mais à du lui-même être légitimé. Aujourd'hui les alternatives au SU comme mode de désignation des gouvernants sont très rares. Le terrorisme, la violence sont des alternatives pour prendre le pouvoir. L'extrême droite et l'extrême gauche reconnaissent la valeur du suffrage universel et jouent le jeu du SU groupes sociaux, originellement hostiles au SU s'y sont progressivement ralliés par intérêt. [...]
[...] L'analyse des politiques publiques ne se réduit pas aux situations pour lesquelles les gouvernants répondent aux problèmes. Il y a parfois une anticipation, une imposition de réactions non demandées, c'est une façon pour les gouvernants de se libérer de la demande sociale. Les processus décisionnels. - Il est tentant d'analyser l'action publique sous la forme d'étapes successives, selon une grille séquentielle : identification des problèmes, de la décision, de sa mise en œuvre et évaluation de l'action publique. Ce modèle serait conforme aux représentations que les décideurs ont de leur travail, mais cette représentation est simpliste. [...]
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