Le libéralisme est une notion au sens très large : à la fois économique politique ou philosophique, sa définition n'est pas précise. Né pendant le siècle des Lumières d'une philosophie politique affirmant la liberté de l'individu face au pouvoir de l'Etat, son sens premier est donc politique : en plus de définir une théorie sur l'Homme et la société dans laquelle il vit, il cherche le meilleur système politique pour assurer la liberté individuelle. Cela dit, le libéralisme politique est difficilement dissociable du libéralisme économique puisque les deux ont la même origine philosophique et prônent la liberté des individus, le respect du pluralisme ou encore une réduction du pouvoir de l'Etat.
Le libéralisme politique se caractérise donc par un certain nombre de critères, mais ces critères sont multiples et varient selon les interprétations des auteurs. Ainsi, les libéraux ne s'accordent pas systématiquement sur les libertés qui doivent être garanties par l'Etat, sur le degré d'intervention que l'Etat doit conserver dans la société, sur la question de la garantie ou non de l'égalité par l'Etat ou encore sur le sens même de la liberté : cette diversité des interprétations implique une diversité des moyens par lesquels cette liberté peut être garantie au sein d'une société, c'est-à-dire qu'il existe une diversité des systèmes politiques libéraux.
De plus, le libéralisme politique reste une notion relativement floue dans les esprits puisque son sens varie selon les pays par exemple (associé à la non-intervention de l'Etat en France et à l'Etat-Providence aux Etats-Unis). Le libéralisme en politique reste donc un concept très vague du fait d'une multiplicité de définitions, de courants de pensée, de philosophies de la liberté et de divergences entre auteurs.
Comment est-il alors possible de définir le libéralisme politique en dépit de cette diversité des doctrines, des interprétations voire ces contradictions ? Est-il alors possible de donner une définition au libéralisme politique ou ce libéralisme est-il multiple ?
[...] Elle affirme également la tolérance et le respect de la diversité, deux principes fondamentaux du libéralisme, ainsi que la liberté d'expression. Enfin, elle accorde une place essentielle à l'égalité : les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. (Art. : l'égalité est à la fois de droit et de fait. La Déclaration d'Indépendance américaine du 4 juillet 1776 affirme également l'égalité comme un principe essentiel et des droits naturels qui ne peuvent pas être abolis : la vie, la liberté et la poursuite du Bonheur Une organisation politique censée garantir ces droits naturels Ainsi, l'organisation politique qui se déclare du libéralisme doit garantir au peuple la liberté, l'égalité et la sécurité, ou les droits fondamentaux qu'elle considère naturels. [...]
[...] Un autre aspect fondamental du néolibéralisme est la centralité du droit naturel, ce qui marque un retour vers les fondements du libéralisme. Pour John Rawls, philosophe américain, ces droits fondamentaux de l'homme doivent s'imposer à l'ensemble de la communauté internationale. Les droits positifs (tels que le droit au travail affirmé Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948) sont par contre considérés par les libéraux comme des droits non-naturels donc faux, et qui ne devraient pas être assurés par l'Etat. [...]
[...] Un libéralisme multiple 1. Les fondements du néolibéralisme Friedrich Hayek, philosophe autrichien penseur du libéralisme considère comme thèse centrale du libéralisme la limitation du pouvoir de l'État par la règle de droit. En effet, pour le libéralisme classique, le rôle légitime de l'Etat doit se limiter à la protection des libertés individuelles soit à des fonctions régaliennes : police, justice, diplomatie et défense nationale. Il ne doit pas interférer dans la vie privée des individus ou se préoccuper de garantir l'égalité sur son territoire. [...]
[...] Ainsi, la bonne démocratie libérale dépend de la forme qu'elle prend. Selon Hayek, contrairement au libéralisme la démocratie n'est pas un bien en soi : elle est devenue immorale, injuste et totalitaire, les citoyens sont devenus comme le craignait Tocqueville dépendants du pouvoir en place, et ont perdu leur autonomie. Dans son Essai sur les libertés, Raymond Aron souligne : La logique du libéralisme conduit à la démocratie par l'intermédiaire du principe de l'égalité devant la loi. Mais la démocratie exige, pour être réelle, le respect des libertés personnelles, liberté d'expression et de discussion, liberté d'association et de groupement. [...]
[...] Qu'est-ce que le libéralisme politique ? Introduction Le libéralisme est une notion au sens très large : à la fois économique politique ou philosophique, sa définition n'est pas précise. Né pendant le Siècle des Lumières d'une philosophie politique affirmant la liberté de l'individu face au pouvoir de l'Etat, son sens premier est donc politique : en plus de définir une théorie sur l'Homme et la société dans laquelle il vit, il cherche le meilleur système politique pour assurer la liberté individuelle. [...]
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