"La Nation française est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale » (Article 1er de la Constitution de 1958), face à cela des « minorités ethniques". Ces dernières sont minoritaires dans une Nation ou une société. La Nation républicaine s'opposerait donc à des groupes particuliers. La Nation pour Renan est "une âme, un principe spirituel". Ces deux éléments se constituent à partir du présent et du passé. C'est-à-dire que le premier élément illustre que des peuples différents partagent "un désir de vivre ensemble", une volonté de se mélanger et de construire une seule et unique Nation qu'ils auraient en commun à l‘avenir.
Et le deuxième élément insiste sur le fait qu'il est nécessaire d'oublier les luttes qui ont pu les différencier dans le passé, et qu'il est à présent important de se concentrer sur le désir de fonder un héritage commun. La France par sa diversité est donc un pays pluriethnique et pluriculturel. Or la Nation française est loin en pratique de la définition de Renan sur le concept de Nation.
La France est une République démocratique. Elle reconnaît donc à tous ses citoyens "sans distinction d'origine, de race ou de religion" (article 2 de la Constitution de 1958), une égalité devant la loi, et ainsi les mêmes droits. Or ce principe semble être contredit par la pratique. Les « minorités ethniques» issues de politiques d'immigrations sont parfois rejetées du reste de la société française, et sont victimes de discriminations.
Comment cette exclusion s'est-elle mise en place ? De plus, la Nation française tient à son principe d'indivisibilité, comme l'illustre l'article 1er de la Constitution, or accorder une place dans la société à des ethnies différentes, serait-elle une menace à ce principe constitutionnel ?
[...] Ces derniers sont les victimes de discriminations de différents ordres. Mais pourtant ils détiennent la nationalité française et sont des citoyens à part entière. Ils ont dont les mêmes droits et les mêmes devoirs que chaque citoyen du reste de la population française. Ils ne sont donc pas exclus de la société en tant que citoyen, mais ils ne sont pas non plus intégrés dans la société, puisqu'ils subissent des traitements différents à cause de leurs couleurs de peau, ou sont les victimes de préjugés qui pèsent sur eux. [...]
[...] Les médias ont un rôle a joué dans l'interprétation de l'actualité, pour éviter à l'avenir le renforcement de ce sentiment qui repose sur la culpabilité des problèmes nationaux sur les minorités ethniques La République dévoile un paradoxe, entre ces objectifs passés, et sur ce qu'elle tend aujourd'hui à faire, concernant les politiques d'immigrations. Les minorités ethniques ont montré qu'elles pouvaient s'intégrer à la société française, l' obstacle principal qui les empêche est ce sentiment d'identité national qui les place en marge de la société. Au contraire, les minorités ethniques si elles seraient acceptées en tant que telles parviendraient à renforcer l'idée d'une République indivisible, pour ne former plus qu'une seule et unique Nation, comme dans Qu'est-ce qu'une Nation ? de Ernest Renan. [...]
[...] De même, si elle possède une couleur de peau qui pourra la différencier d'autres personnes. De plus, les enfants des personnes immigrées ont plus de difficultés à s'insérer dans le milieu de l'éducation. Les chiffres en témoignent les enfants d'origine magrébine sortent plus facilement du système scolaire, sans diplôme reconnu. Et pour ceux qui parviennent à progresser au sein des différents degrés de l'enseignement, ils peuvent se retrouver confrontés à un plafond de verre qui leur limite leurs perspectives d'avenir. [...]
[...] Ainsi, les enfants nés de ces familles accéderont à la majorité à la nationalité française. Ces politiques d'immigrations ont donc été des vecteurs d' ethnicisation des cités. Hier la politique de la France était la volonté d'assimiler des ethnies, aujourd'hui la réalité est tout autre. Aujourd'hui, une peur du communautarisme Les émeutes des banlieues en 2005 ont conduit à une forte médiatisation, mais les réelles causes de ce phénomène ont été détournées. La peur du communautarisme commence avec la peur de l'autre, l'ignorance. [...]
[...] Cela signifie d'étendre les points stratégiques au niveau mondial et d'agrandir considérablement la Nation française. Ainsi, les ethnies étaient alors un prétexte pour une expansion de la Nation française, puisqu'elles n'étaient pas assimilées comme des citoyens de la métropole, ce que met en avant le code de l'indigénat. Ce code montre une différence de traitement entre les ethnies colonisées, et les français vivant dans la métropole. Dans l'histoire de France on retrouve aussi des traces de migrations ethniques, réclamées par la France, pour combler le manque de main-d'œuvre. [...]
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