Cet ouvrage est une collection d'articles traitant divers aspects de situation de l'Espagne entre l'arrivée du Parti Populaire de JM. Aznar au pouvoir en 1996 et la fin 1997, date de publication de l'œuvre. Les différentes contributions sont extraites aussi bien du Monde, d'El Pais et autres quotidiens nationaux que de revues spécialisées espagnoles et françaises. Afin de comprendre l'intérêt du livre, il faut se replacer dans la situation de l'Espagne il y a 5 ans, en faisant abstraction d'un certain nombre de choses qui sont arrivées depuis mais qui n'étaient encore que des hypothèses à l'époque (ex : l'entrée du pays dans l'euro en même temps que les autres pays européens)
[...] Accompagnée par une bonne croissance, cela devrait permettre de baisser significativement le nombre des chômeurs. Succès de la politique économique : Après le choc de 1993 et ses conséquences, l'économie espagnole est en bonne forme en 1997, même si les Espagnols semblent avoir abandonné leur frénésie de consommation habituelle pour davantage de prudence et de frilosité, ce qui freine la consommation. Le problème majeur reste le chômage, près de 22% de la population active en 1997, qui ne baisse que lentement. [...]
[...] Espagne : la deuxième alternance démocratique Introduction Cet ouvrage est une collection d'articles traitant divers aspects de situation de l'Espagne entre l'arrivée du Parti Populaire de JM. Aznar au pouvoir en 1996 et la fin 1997, date de publication de l'œuvre. Les différentes contributions sont extraites aussi bien du Monde, d'El Pais et autres quotidiens nationaux que de revues spécialisées espagnoles et françaises. Afin de comprendre l'intérêt du livre, il faut se replacer dans la situation de l'Espagne il y a 5 ans, en faisant abstraction d'un certain nombre de choses qui sont arrivées depuis mais qui n'étaient encore que des hypothèses à l'époque ( ex : l'entrée du pays dans l'euro en même temps que les autres pays européens). [...]
[...] Elle est le fruit de la désillusion idéologique des hauts gestionnaires et leur collusion avec les cercles du pouvoir économique (financement de l'Etat par les banques et entreprises), du monopole du pouvoir exercé par le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) au sein de l'Etat et la coïncidence entre les veilles pratiques franquistes et les ressources croissantes du secteur public. Un exemple typique de cette corruption est l'affaire du GAL : les GAL mis en place par le PSOE au début des années 1980, sont des groupes terroristes d'Etat, qui visait à démanteler par la violence l'ETA au Pays Basque français. Ils y ont échoué mais ont été entourés d'affaires de corruption et jeté un large discrédit sur l'Etat. La tentative de rassemblement de F. [...]
[...] Elles prendront en tout cas part aux décisions concernant la politique communautaire du pays. Paix sociale : Le gouvernement est parvenu à un accord sur les retraites avec les syndicats en octobre 1996, qui indexe les pensions sur le coût de la vie pour les 5 prochaines années. Le patronat s'est refusé à signer et les critiques pleuvent malgré cette performance, qui est certes provisoire (dans 5 ans, il faut renégocier). De plus, un accord historique relatif au marché du travail a été négocié et mené à bien par le patronat, les syndicats et le gouvernement. [...]
[...] GAL ( Groupes antiterroristes de libération) : Ils ont commis des attentats entre 1983 et 1987 sur le sol français pour lutter contre l'ETA. Ces commandos de la mort entretiennent des relations étroites avec les dirigeants de l'époque. Ce n'est seulement qu'en 1996 que Aznar a décidé de l'ouverture des documents des services secrets concernant cette affaire afin que la justice puisse faire son travail, même si des fuites avaient permis auparavant la publication dans la presse du contenu de certains documents. La responsabilité de Felipe Gonzales pourrait être engagée. [...]
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