Pouvoir poutinien, Vladimir Poutine, Fédération de Russie, politique, Dimitri Medvedev, URSS, Boris Eltsine
Vladimir Poutine fut président de la Fédération de Russie de 2000 à 2008, succédant à Boris Eltsine et à une ère d'anarchie économique. La chute de l'URSS entraîna en effet une libéralisation sauvage ainsi qu'une démocratisation relative. Bien que le pouvoir du président est fort, les médias ne sont pas muselées et les oppositions existent. Ainsi durant les toutes dernières années de son mandat Boris Eltsine entre-t-il en conflit avec la douma, concernant un changement de la constitution.
[...] Il promet une augmentation de des salaires des professeurs et des médecins, la hausse des retraites. Les siloviki voient doubler voir tripler leur salaire dès janvier 2012, c'est-à-dire les militaires, les fonctionnaires, la polices Personne n'est oublié. Le budget des siloviki augmente de 33% par rapport à 2012. Une autre mesure est le renforcement du complexe militaire, qui augmente de 20% entre 2011 et 2012. Il annonce en février 2012 que 500 milliards sont alloués pour les dix années à venir pour le complexe militaro-industriel. [...]
[...] L'ampleur de la corruption Des révélations concernant la corruption sont dévoilées. Ainsi en 2000, la Russie se place à la 82ème place dans le classement d'une ONG mesurant le niveau de corruption sur 180 pays. En 2010, elle est à présent à la 154ème place, au même niveau que le Kenya et la Papouasie Nouvelle Guinée. Le marché de la corruption représente 240 milliards par an en 2007 et passe en 2010, après trois ans de lutte acharnée de Medvedev, à 462 milliards. [...]
[...] L'opération de passation de pouvoir était alors en danger, la panique s'empare du Kremlin. La réaction de Poutine La réaction de Poutine est alors caractéristique. Il renforce son noyau tchékiste, remplace son idéologue considéré trop libéral car voulait dialoguer avec l'opposition, par un tchékiste pur et dur, Volodin, à la tête de sa campagne électorale. Sergei Ivanov est nommé chef de l'administration, tandis que Sergei Narishkin est nommé speaker à la douma. Rogozin, un ultra nationaliste, devient premier ministre chargé également du complexe industriel. [...]
[...] Se développe une intelligentzia proche du pouvoir qui doute de la capacité de la Russie à se moderniser. Un des proches de Medvedev, Yourgens, à la tête de l'institut INSOR, écrit dans un articles que les Russes sont encore très archaïques, nous ne sommes pas des citoyens mais une sorte de tribu Des doutes plus profonds se font sur les méthodes employées pour apporter la modernisation, comme le projet Skolkovo qui provoque le scepticisme. L'ambiguïté de la politique de Medvedev Medvedev envoie des signaux contradictoires. [...]
[...] Elle dirigeait la ville en soudoyant les siloviki locaux et les forces de l'ordre. Une équipe de média rapporta l'événement, provoquant un scandale national. Cette tragédie reflète bien l'alliance qui s'est créée depuis la chute de l'URSS entre les milieux mafieux et les fonctionnaires, dont les victimes sont le peuple et les entrepreneurs. Ce scandale délie les langues et d'autres cas sont rapportés. C'est un caractéristique et représentatif de ce qui se passe partout. Un autre coup porté à la propagande du régime est la permanence des attentats terroristes. [...]
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