Epures pour un Age d'or, ordre social et économique nouveau, démocratie, stabilité politique, tradition démocratique
Désir d'un ordre social et économique nouveau : la démocratie ne doit pas seulement être politique (liberté politique et égalité formelle), mais aussi sociale et économique (obligations sociales de l'Etat + économie organisée = finance au service de l'économie). La tradition démocratique « bourgeoise » ouest-européenne a démontré sa passivité et son autosatisfaction. Le consensus du temps de guerre, face à de nouveaux idéaux, donne à penser que la démocratie, si elle veut survivre, doit être entièrement repensée. La planification nationale et la nationalisation des grandes industries et des banques ont montré, en temps de guerre, qu'elles pouvaient être utilisées à des fins égalitaires.
[...] Epures pour un Age d'or Il ne s'agit pas de savoir s'il faut ou non un ordre nouveau, mais comment le construire E. H. Carr (historien). Redonner vie à la démocratie Désir d'un ordre social et économique nouveau : La démocratie ne doit pas seulement être politique (liberté politique et égalité formelle) mais aussi sociale et économique (obligations sociales de l'Etat + économie organisée = finance au service de l'économie). La tradition démocratique bourgeoise ouest-européenne a démontré sa passivité et son autosatisfaction. [...]
[...] En effet, les pays des continents européen et américain restaient pour le moins indifférents à leurs propres problèmes raciaux à l'intérieur de leur territoire. Tandis que certains pays du Tiers-Monde se sentirent prêts à continuer la lutte entamée par la guerre = déplacement des intérêts de l'empire à leurs propres intérêts personnels. L'Etat-Nation et l'ordre international En 1944, le juriste international Raphaël Lemkin invitait les Nations unis à contraindre les Allemands à remplacer leur théorie de la race par une théorie de la morale, du droit international et de la paix car le fondement raciste de la théorie nazie du droit et l'abandon par l'Allemagne des principes universellement admis du droit international étaient considérés depuis les années 30 comme une des causes essentielles de l'effondrement de l'ordre européen. [...]
[...] L'idée était donc d'assurer l'harmonie des nations. Le mouvement Federal Union (1938) fondé sur le principe d'union des démocraties connut donc un vif succès : Aucun ordre international fondé sur la coopération entre Etats pleinement souverains ne sera efficace et durable puisque tout Etat souverain, en dernière analyse, poursuit la satisfaction des intérêts nationaux La proclamation spectaculaire, aux jours les plus sombres de juin 40, d'une union indissociable entre la Grande Bretagne et la France fût le grand moment de ce courant de pensée. [...]
[...] Ce courant néolibéral autrichien trouva plus d'échos aux Etats-Unis. La thèse opposée à celle de Hayek provient d'un sociologue juif hongrois émigré Karl Mannheim qui pense que le libéralisme a fait son temps (Man and society in an age of reconstruction, 1940). Selon lui, il existe plusieurs notions de liberté ; l'importance qu'attache l'ultralibéral à la liberté relativement à la domination extérieure le conduit à négliger les autres formes de liberté comme possibilité correspondant à certains modes de plannification dans une société industrielle moderne. [...]
[...] personnes cette fois à Madagascar. 1945 : Congrès panafricain à Manchester pourtant la décolonisation ne sera inscrite dans l'agenda politique européen que lorsque les nationalistes l'y auront fait rentrer de FORCE en faisant payer de plus en plus cher le maintien des colonies. L'humiliation des puissances impériales européennes à cause de la guerre fut en somme réitérée face aux superpuissances anti-impérialistes. C'est pour cette raison qu'elles réaffirmèrent leur autorité outre-mer. La première puissance à accepter la nécessité de la décolonisation fût la seule dont on pouvait dire qu'elle avait gagné la guerre. [...]
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