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Les hommes n'ont pas toujours vécu sous la direction d'un État. L'État a donc une réalité historique ayant fait son apparition sous la pression d'un certain nombre d'exigences. Chaque État doit avoir des structures autonomes renvoyant à ces réalités. À travers les structures étatiques, les peuples, les différents groupes sociaux se revendiquent des conditions meilleures d'existence.
La souveraineté des États tend vers l'individualisme avec ces dangers d'isolationnisme, de xénophobie et d'impérialisme entre les peuples qui ont le plus souvent les mêmes intérêts. Ainsi, une réflexion s'impose sur l'État afin de comprendre le mécanisme de son fonctionnement et les différentes doctrines à partir desquelles les responsabilités politiques dirigent les citoyens.
[...] Telle est originalement la conception de la politique, un pouvoir exercé au profit des citoyens. Dans ce contexte, l'activité politique est noble. Parallèlement à cette conception, il y a la politique conçue comme l'art de s'emparer du pouvoir dont nous parle Machiavel dans « le prince ». Dans cette optique, l'homme politique cherche par tous les moyens à s'accrocher au pouvoir. La politique politicienne utilise le mensonge sans se soucier de la morale, car à ce niveau, c'est plutôt les intérêts qui priment. [...]
[...] ) qui est bien plus source de traumatisme que de sécurité. Les appareils répressifs de l'État ont pour but de susciter la crainte afin que le peuple devenu docile se soumette et obéisse d'une âme consentante sans jamais penser à se révolter contre les injustices. Rousseau : « L'homme est né libre, mais partout il est dans les fers ». Lénine : « Tant que l'État existe, pas de liberté ». Karl Marx : « L'État est un imposteur qui agit au compte de la classe dominante ». [...]
[...] Le peuple exerce le pouvoir directement ou par ses représentants et les citoyens sont libres et égaux devant la loi. Au sujet de cette doctrine, Rousseau déclare que la démocratie s'exprime à travers la volonté générale : « la volonté constante de tous les membres de l'État est la volonté générale ; c'est par elle qu'ils sont citoyens et libres. » Grâce à la volonté générale continue Rousseau « la loi n'aliène pas la liberté puisqu'elle prend sa source dans la volonté des individus. [...]
[...] Ils sont contre toutes formes de pouvoir et d'autorité. Leur slogan est le suivant « ni maître, ni Dieu ». Les chefs de file sont Bakounine (URSS) et Proudhon. La doctrine anarchique enseigne la disparité de l'État. En réalité l'anarchisme est une utopie, un nihilisme politique (négation totale) et en tant que tel, il est impraticable. Toute société a besoin d'un ordre et conséquemment l'on ne saurait accepter des actions spontanées d'envergure nationale. Nulle part dans le monde, le désordre n'a été un moyen d'accession à des objectifs politiques. [...]
[...] Comme le soutient Aristote « l'homme est un animal politique ». Ce qui signifie que l'homme est naturellement sociable, mais aussi que la « fin » ultime de son existence, le souverain bien, réside dans la constitution de l'État ou de la cité. Autrement dit, l'homme étant un être conscient de ses limites, il prend des dispositions pour parer aux dangers qui dérangent la vie communautaire. L'activité politique évite de tomber dans le chaos, c'est pourquoi Mao recommande ceci : « il faut mettre la politique au poste de commandement. [...]
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