Depuis le 9e siècle, jusqu'à aujourd'hui, l'Égypte a une très grande importance historique et politique. Il s'agit du premier État-nation au Proche-Orient. Lorsqu'on parle de liberté, on parle de la liberté qui donne vers l'Occident. Pour ces gens, la seule liberté est l'Occident ; c'est vers là que les yeux se sont tournés. Malheureusement, cette liberté a mené l'Égypte à l'européanisation (...)
[...] Aly Abbara, Muhammad Ali Pacha [En ligne] [http://www.aly- abbara.com/voyages_personnels/egypte/dynastie_Muhamad_Ali/Muhammad_ali_pasha .html] (Page consultée le 13 juin 2009). Grégoire Cayer, Mehmed Ali, l'Égyptien [En ligne] novembre 2008, [http://chronikbalk.blogspot.com/2008/11/mehmet-ali-legyptien.html] (Page consultée le 13 juin 2009). Omran Mohamed Burwais et al., Chronique d'une pendaison mémorable, p Georges Corm, Le Proche-Orient éclaté 1956-2003, p. 249. [...]
[...] Étant donné que le consul britannique se retrouve avec un réel pouvoir sur le territoire, il décide de dissoudre l'armée et de la reconstituer sous ses cadres. La révolte orabite demeure un jalon important dans le parcours du nationalisme en Égypte, même si les avis sont partagés au sujet de la personnalité de son chef de file. Assumée par de jeunes officiers, cette révolte n'a pas abouti militairement à cause des manœuvres des grandes puissances de l'époque. Elle fut néanmoins la première pierre dans la construction nationale contre l'occupation. [...]
[...] En 1844, la dette de l'Etat égyptien s'élevait à plus de 80 millions de francs. Cette dette contractée au profit des nations européennes place donc l'Égypte en situation de dépendance par rapport à celles-ci. Émergence de nouveaux nationalismes Les nationalismes sous les successeurs de Mohammed Ali en Égypte sont également motivés par la mauvaise conduite des dirigeants ottomans et turcs et par leur collaboration avec l'étranger, c'est-à-dire avec les puissances occidentales. Parmi ces nationalismes post-Ali, on note premièrement le nationalisme militaire d'Orabi, le nationalisme pacifique de Zagloul, le nationalisme populaire musulman de Kamel, le nationalisme parlementaire du retour de Zagloul et finalement, le nationalisme fondamentaliste religieux des frères musulmans. [...]
[...] Ils démontrent donc leur opposition à la laïcisation qui s'opère à cette époque au Proche- Orient dans les nations islamiques. Leur mot d'ordre est simple : Allah est notre objectif. Le prophète est notre chef. Ce nationalisme est toléré par les Britanniques, puisqu'il est anticommuniste et a des politiques de proximité avec le peuple. Les Frères musulmans participent à plusieurs guerres, notamment la Guerre de Palestine de 1948 et au conflit de Suez de 1956. On accuse également ce groupe d'avoir assassiné le Premier ministre égyptien en 1948. [...]
[...] Malheureusement, cette liberté a mené l'Égypte à l'européanisation. Muhammad Ali Pacha est le fondateur de la dynastie qui régna en Égypte de 1805 à 1953. Il arrive en Égypte en 1801, par un ordre du Sultan ottoman, dans le but de combattre les Français, dirigés par Bonaparte. En 1805, il est nommé Wali (gouverneur) de l'Égypte, encore une fois par les Ottomans. Dès son ascension au pouvoir, il fait tout en son possible pour moderniser l'Égypte et voir à son développement. [...]
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