Après la fin de persécutions de chrétiens avec la paix constantinienne, l'église prend de l'importance avec la progressive christianisation de l'empire romain. Des problèmes commencent à se poser au niveau de la relation entre l'état et l'église et à la répartition des pouvoirs entre les empereurs et le clergé.
Les évangiles apportent l'éclairage des premiers pères de l'église sur la fin de l'existence humaine et sur les règles de conduites à adopter. Pour les évangélistes, la nature humaine est déchue de sa perfection première par le péché originel d'Adam et Eve. Par le baptême, on en est restitué et on peut travailler à notre rédemption. Dans l'église les hommes sont égaux (conception universelle de l'église). La finalité de l'homme est la recherche à l'intérieur de soi du royaume de Dieu.
[...] Elle sera utilisée pour justifier la lutte contre le protestantisme au 17s. C. L'Eglise et l'Etat Pour les pères de l'église, il faut une séparation entre l'église et l'état, entre le spirituel et le temporel. Mais il y a supériorité morale du spirituel: "Au roi sont confiés les corps, au prêtre les âmes." Dans l'empire romain de Constantinople, les deux institutions ont une association très étroite pour ne former plus qu'un seul organisme. En Occident la situation est différente. Il existe un pape, chef de l'église, qui siège à Rome. [...]
[...] Cette querelle continua jusqu'a la théorie dite des "deux glaives" de Bernard de Clairvaux (10901153). Les deux Glaives représentent les deux pouvoirs du temporel et du spirituel; Les deux glaives sont dans la main de l'église mais celle-ci ne doit pas user elle-même du glaive matériel qu'elle confie au Roi qui doit l'exercer. Il est donc utilisé pour l'église mais pas par l'église. La théorie des deux glaives ne remet pas en cause la prétention du pape d'exercer une autorité sur les rois. [...]
[...] Cela justifie l'existence de l'institution politique qui garantit la paix et la sécurité. Il faut avoir confiance puisque "tout vient de Dieu" et qu'il est le maître de l'Histoire. B. Les deux cités selon St Augustin (évêque d'Hippone) Le genre humain se partage en deux cités: celle des justes (qui aiment Dieu) et celle des injustes (qui n'aiment pas Dieu). Dans ce monde ils sont mêlés mais ont des principes opposés (amour de Dieu / amour de soi = méprise de Dieu). [...]
[...] Les évangiles apportent l'éclairage des premiers pères de l'église sur la fin de l'existence humaine et sur les règles de conduites à adopter. Pour les évangélistes, la nature humaine est déchue de sa perfection première par le péché originel d'Adam et Eve. Par le baptême, on en est restitué et on peut travailler à notre rédemption. Dans l'église les hommes sont égaux (conception universelle de l'église). La finalité de l'homme est la recherche à l'intérieur de soit du royaume de Dieu. Le chrétien doit respecter les lois civiles de la société (sauf si elles sont incompatible avec sa foi). [...]
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