Fils d'un riche banquier, Edgar Degas grandit dans un milieu bourgeois et cultivé. Après avoir obtenu son baccalauréat, il partage ses journées entre le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale, où il copie des œuvres de grands peintres, et le Louvre. En 1855, il commence à suivre des cours à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris; mais préférant approcher directement l'art des grands maîtres classiques comme Botticelli et Raphaël, il entreprend de 1856 à 1860 de nombreux voyages en Italie ; c'est à ce moment-là qu'il peint la Famille Bellelli.
[...] Il a tout d'abord une prédilection pour les portraits comme la Famille Bellelli (1859-1860), où les accessoires prennent parfois beaucoup d'importance. Au début des années 1860, Degas aborde le genre des peintures historiques, tout en s'intéressant à la peinture de genre courses de chevaux, danse, opéra . S'il a entrepris quelques tentatives de sculptures, elles demeurent marginales par rapport aux huiles sur toiles, avec lesquelles Degas met progressivement en place une Nouvelle peinture En 1874, Degas commence à se faire connaître : dès sa deuxième exposition, il est remarqué par les critiques, qui louent ou dénigrent le réalisme qui est alors au cœur de son travail. [...]
[...] Quand Degas arrive dans la fameuse ville toscane, en août 1858, sa tante est en deuil à cause de la mort de son père (le grand-père du peintre). L'artiste entreprend alors de réaliser l'une de ses premières toiles : un grand portrait de ses parents, les Bellelli, qu'il commence sur place par des études au crayon et à la peinture, avant de le peindre dans son atelier parisien. Il faut noter dès maintenant la taille gigantesque de ce portrait de famille (200 x 253 taille généralement réservée aux dignitaires historiques et politiques. [...]
[...] De 1887 à 1912, Degas ne cesse de renouveler son art. Travaillant de plus en plus par série, il décline des thèmes familiers : danseuses, ou femmes qui font leur toilette. L'artiste tend alors à privilégier des coloris vifs et intenses (comme pour La coiffure). Il faut également souligner que le peintre accorde une grande attention à la composition de ses œuvres : il utilise régulièrement des dessins préparatoires. L'usage intensif qu'il fait de la sculpture participe également de cette volonté de ne pas négliger la structure formelle. [...]
[...] Ce qui semble montrer un parti pris de Degas, en tout cas de l'affection pour sa tante. Plus généralement, on peut opposer la netteté de la gauche de l'image au flou qui règne à droite : il faut noter le volume noir et précis formé par la mère et les filles, qui dessine une pyramide la tête de la mère, étroitement liée au portrait de son père défunt, apparaissant comme la pointe alors que le baron est noyé dans un arrière- plan complexe (une confusion de bibelots et de détails reflétés par le miroir), ce qui peut faire croire à son insignifiance ; la netteté du visage en deuil de la mère, qui exprime à la fois de la tristesse et de la sévérité, de la dignité et de la froideur, s'oppose à l'obscurité qui entoure son mari. [...]
[...] Edgar Degas, La Famille Bellelli Vie et oeuvre D´Edgar Degas (1834-1917) Edgar Degas, Autoportrait Musée d'Orsay, Paris Fils d'un riche banquier, Edgar Degas grandit dans un milieu bourgeois et cultivé. Après avoir obtenu son baccalauréat, il partage ses journées entre le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale, où il copie des œuvres de grands peintres, et le Louvre. En 1855, il commence à suivre des cours à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris; mais préférant approcher directement l'art des grands maîtres classiques comme Botticelli et Raphaël, il entreprend de 1856 à 1860 de nombreux voyages en Italie ; c'est à ce moment-là qu'il peint la Famille Bellelli. [...]
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