« La planète Bleu », c'est ainsi que les premiers astronautes ont décrit la Terre vue de l'espace, « bleu » car plus des deux tiers de sa surface soit 360,7 millions de Km² est recouverte d'eau à l'état liquide sous forme d'océans, de cours d'eau, de lac…Cette eau constitue avec l'oxygène le carburant indispensable à la vie sous n'importe quel aspect, l'être humain ne déroge pas à la règle et utilise ce bienfait naturel quotidiennement. Ce besoin vital pousse les peuples à s'installer aux bords des cours d'eau ou dans des régions où l'eau est accessible en quantité suffisante notamment pour l'agriculture. Mais aujourd'hui on trouve à l'eau de multiples autres applications, elles obligent les États et les régions à développer et augmenter leur accès à l'eau. Dans cette introduction il sera bon de faire un point sur l'histoire de l'eau puis de s'interroger sur le problème qu'elle pose.
[...] L'eau ignore les limites de ces territoires et les franchit allégrement provoquant des tensions régionales. Les fleuves et rivières serpentent à travers ces collectivités, qui sont libres d'effectuer des aménagements dans le lit du fleuve avec le contrôle et les subventions de l'Etat central qui doit veiller à l'unité du pays et de la nation. Chaque collectivité va donc privilégier ses intérêts propres afin d'améliorer ses conditions de vie en accaparant une partie des eaux. Ceci ayant pour but d'augmenter l'irrigation, la production agricole et l'accès à l'eau pour les villes qui consomment de plus en plus. [...]
[...] Ce fleuve est encore aujourd'hui navigable et représente donc un enjeu économique majeur pour le transport de la principale richesse de la région ; le pétrole. Deux ports importants, Bassora en Irak et Abadan en Iran, se situent sur ses rives. Il approvisionne en eau douce le sud de l'Irak et le Koweït. La partie inférieure de son cours forme la frontière entre l'Irak et l'Iran, ces deux pays se sont longtemps disputé son contrôle ainsi que ses droits de navigation, qui sont aujourd'hui sous le contrôle de l'Irak. [...]
[...] Le Nil, en Égypte, est un des exemples les plus connus. Le Gange, en Inde, dont la légende prétend qu'il est un don des dieux, serait descendu sur Terre en glissant le long de la chevelure de Shiva ; les hindous s'y baignent pour être purifiés. Les Romains furent les premiers à concevoir et réaliser de grands systèmes de distribution d'eau pour leurs agglomérations. Les aqueducs, parfois longs de plusieurs dizaines de kilomètres, tiraient l'eau des sources et alimentaient les thermes, immenses bains publics auxquels étaient accolées la bibliothèque et les archives municipales, les fontaines et certaines demeures de particuliers ; le peuple tirait son eau des puits, rivières et fontaines. [...]
[...] L'instabilité de cette zone remonte à la création de l'Etat d'Israël en mai 1948 après la Seconde Guerre mondiale. Dès lors se produisit de façon cyclique une série de conflits entre l'Etat Juif et les Etats Arabes, le premier dès 1948 qui se solda par la victoire israélienne. Suivie en 1965 la crise de Suez puis la guerre des Six Jours de 1967 conclue par l'occupation par Israël du Sinaï, du canal de Suez et du Golan ainsi que de la Cisjordanie. [...]
[...] Les pays qui manquent d'eau ne disposent pas d'une infinité de solutions : ils devront soit l'acheter soit se la procurer les armes à la main. Bibliographie . Nouvel atlas mondial par l'institut cartographique. Edition Solar L'état du monde 2003 sous la direction de S.Cordellier et B.Didiot Edition La découverte Dictionnaire des relations internationales du XXe siècle par M. Vaisse, P.M.Durand, C.Barbier, F.Gauzy . Armand Colin Dictionnaire de géopolitique sous la direction de Yves Lacoste. Flammarion L'eau en danger ? [...]
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