Pour évaluer la dynamique fédérale en Belgique et au Canada, nous avons choisi de faire une analyse mettant en évidence les différences et similitudes de ces deux structures fédérales. Pour la réalisation de cette étude, nous sommes partis essentiellement de l'ouvrage "Le fédéralisme en Belgique et au Canada" dirigé par M. Fournier et M. Reuchamps.
La première caractéristique perceptible est que ces deux États sont des fédérations, mais leurs fédéralismes diffèrent énormément que ce soit dans la structure, dans la dynamique ou encore dans la manière de fonctionner. C'est pour cela que nous avons trouvé pertinent de mettre en évidence les similitudes et les différences entre ces deux fédéralismes afin d'essayer de comprendre le pourquoi des dynamiques si différentes.
[...] L'existence des provinces relativement autonomes, de groupes autochtones de plus en plus puissants politiquement, de l'endossement officiel du multiculturalisme, et d'un pouvoir central fort et non paritaire crée de nombreux pôles d'intérêts Tandis qu'en Belgique la bipolarité est et reste beaucoup plus marquée. Selon J.C. Scholsem, dans l'ouvrage Le “modèle belge” de pacification communautaire: un produit d'exportation ? dans le fédéralisme centripète, si on ose caractériser le Canada comme cela, les centres de décisions, les financiers, les lobbys, les pouvoirs de droit s'agglutinent lentement, se renforçant les uns les autres. [...]
[...] Le Québec se distingue aussi en ayant plus de compétences. Par exemple, elle est la seule province responsable pour la politique de ses immigrants afin d'éviter la propagation de l'anglais sur leur territoire. L'Assemblée nationale reconnaît la volonté des Québécois d'assurer la qualité et le rayonnement de la langue française A propos du système partisan, nous serons brèves, car le sujet sera traité ultérieurement. Nous notons néanmoins, et contrairement à la situation canadienne, l'absence de partis fédéraux, unitaires au sein du gouvernement belge et ce, depuis la scission entre 1960 à 1968 de tous les partis.[14][14] Cela peut-être aussi un fort instrument de comparaison entre ces deux fédéralismes. [...]
[...] Pour la réalisation de cette étude, nous sommes parties essentiellement de l'ouvrage Le fédéralisme en Belgique et au Canada dirigé par M. Fournier et M. Reuchamps. La première caractéristique perceptible est que ces deux États sont des fédérations, mais leurs fédéralismes diffèrent énormément que ce soit dans la structure, dans la dynamique ou encore dans la manière de fonctionner. C'est pour cela que nous avons trouvé pertinent de mettre en évidence les similitudes et les différences entre ces deux fédéralismes afin d'essayer de comprendre le pourquoi de dynamiques si différentes. [...]
[...] Poirier, Johanne, "Fédéralisme en Belgique et au Canada: parallèles, dissonances et paradoxes", Septentrion: arts, lettre et culture de Flandre et des Pays-Bas pp. 26-32. Wolfgang KOERNER, Les fondements du fédéralisme canadien, Service d'information et de recherche parlementaire David H. KAPLAN, Two Nations in search of a State : Canada's ambivalent spatial identities, Association of American Geographers pp. 586- 606. FOURNIER, B. et REUCHAMPS M., Le fédéralisme en Belgique et au Canada, Bruxelles, de boeck p et 90. Ibid, p 42. [...]
[...] La différence entre les deux fédérations est grande. Là où la Belgique connaît le principe de la séparation claire des pouvoirs, le Canada, lui, connaît plutôt la collaboration des pouvoirs. Un exemple de cette collaboration est que les membres du pouvoir judiciaire sont choisis et nommés par les membres de l'exécutif.[16][16] Après toutes ces différences citées ci-dessus, on peut remarquer que les similitudes les plus pertinentes entre ces deux fédéralismes sont d'abord le problème de la langue, celui-ci se positionne comme l'élément culturel discriminant, le principal critère d'identification des entités[17][17]. [...]
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