Les droits de l'homme, droits humains, ou droits de la personne, désignent un concept selon lequel tout être humain possède des droits universels. Les droits de l'homme sont littéralement les droits que chacun détient en tant qu'être humain. Cette idée, simple en apparence, produit des effets sociaux et politiques considérables. Parce qu'ils ont pour seul fondement d'être inhérents à la nature humaine, les droits de l'homme sont universels, identiques pour tous et inaliénables. Ils sont l'apanage universel de tous les êtres humains, quel que soit le droit positif légal ou les autres facteurs locaux tels que l'ethnie ou la nationalité. Et aucun d'entre nous ne peut perdre ces droits, pas plus qu'il ne peut cesser d'appartenir à l'espèce humaine. Toute personne est investie des droits de l'homme et habilitée à les exercer.
Cette notion a été combattue ou éclipsée au XIX° et au XX° siècle par d'autres doctrines, mais les évènements de notre temps lui redonnent une singulière actualité. Quelle est donc la situation des droits de l'homme aujourd'hui ?
[...] " Les Etats s'engagent " à assurer, en coopération, avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales. " La Déclaration est donc considérée comme " l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les Nations, afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations et Etats membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction En outre sont adoptés plus tard : Le pacte international sur les droits civils et politiques : droit à la vie, interdiction de la torture, droit à un procès équitable, libre circulation des citoyens, liberté de pensée, de conscience, d'opinion et de participation à la vie politique. [...]
[...] Le 28 avril 2007 Les moyens de promotion et de défense des droits de l'homme dans le monde 2 Le problème du droit naturel Puisque les hommes sont universellement libres, il faut assurer le respect universel des droits de l'homme en prouvant qu'il existe un " droit naturel c'est-à-dire qu'il existe des droits inhérents à la nature humaine, antérieurs à toute appartenance à une quelconque société, donc un droit indépendant de toute différence culturelle. Ce droit naturel serait supérieur au " droit positif " qui est le droit national d'un Etat. Cette idée devrait contribuer à la promotion d'un droit universel qui réunirait les principes communs des nations civilisées. [...]
[...] de la malaria) 17% des enfants ne vont jamais à l'école et ne savent ni lire, ni écrire enfant sur âgé de 5 à 14 ans travaille dans un pays en voie de développement enfant meurt toutes les 3 secondes. Droits des femmes : Aucun pays où le revenu des femmes égale celui des hommes des membres élus de Parlements dans le monde sont des femmes, Deux tiers des 876 millions d'analphabètes que le monde compte sont des femmes, Défenseurs des droits de l'homme : 1'306 cas de répression en 2006, dans près de 90 pays. 1'172 cas avaient été signalés en 2005 et 1'154 en 2004. [...]
[...] Il s'agit d'une réinterprétation de la Genèse en laquelle la chute devient une émancipation, la faute un symbole de la liberté, et la fuite hors d'Éden le signe de l'humanisation de l'humain. "La sortie de l'homme hors du paradis [ ] n'a été rien d'autre que le passage de l'état de primitivité d'une créature purement animale à celui d'humanité, passage des lisières où le tenait l'instinct à la direction qu'exerce la raison ; bref, de la tutelle de la nature à l'état de liberté." Le "péché originel" marque ainsi l'avènement de l'humanité et de son histoire. Kant donnera à ce renversement son expression philosophique la plus systématique. [...]
[...] Les droits de l'homme face à la critique Burke contre les Droits de l'Homme "à la française" Selon Burke, les Droits de l'Homme, tels qu'ils sont proclamés en France en 1789, comme étant inaliénables et sacrés, ne peuvent être qu'une imposture. C'est l'effet d'une perversion de l'esprit et de la morale. Tout d'abord, cette doctrine n'est que mensonge éhonté destiné à couvrir les exactions d'arrivistes corrompus et sanguinaires. Il confronte les droits de l'homme aux actes des révolutionnaires français : Démocratie ? La majorité des Français n'a pas voulu le renversement de la monarchie (pas de réelle démocratie). Propriété sacrée ? [...]
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