En 1864 est proclamé sous la Troisième République le droit de grève. Depuis ce jour et malgré des interdictions ponctuelles (sous le régime de Vichy notamment), tout citoyen français peut avec un préavis, cesser de travailler en signe de protestation. C'est ainsi que de nombreuses grèves ont par le passé permis au peuple de faire entendre sa voix : ce fut le cas en Mai 1968. En période de crise économique où les plans sociaux se multiplient, le sujet est plus que jamais d'actualité. La grève est donc un des plus efficaces outils sociaux, et aussi le plus utilisé par nos concitoyens aussi bien dans les secteurs publics que privés (...)
[...] La mobilisation syndicale, il est vrai, a été forte, mais pas exceptionnelle. Et surtout, le service garanti a bien fonctionné. Abusivement appelé «service minimum», ce dispositif instauré en 2007 est censé réduire le recours à la grève en favorisant le dialogue social et permettre une meilleure organisation des transports les jours de grève. La loi contraint, depuis un an, les grévistes à se déclarer individuellement 48 heures avant le début du conflit. La loi permet aussi la réaffectation du personnel d'une ligne vers une autre. [...]
[...] En Juin 2004, il est élu député Européen. Partisan du non au référendum du 29 mai 2005 sur le Traité constitutionnel européen, il est nommé Secrétaire national du Parti socialiste, chargé du projet européen le 28 novembre 2005. Le 6 novembre 2007, il démissionne de ce poste suite à la décision de Bureau national du Parti socialiste de soutenir le traité modificatif européen lors de la procédure d'adoption parlementaire. Il considère que cette décision est en contradiction avec la synthèse du Mans et la campagne présidentielle de Ségolène Royal qui demandait un nouveau référendum. [...]
[...] Durant ces quatre années, un nombre élevé de grèves - afin de protester contre l'inefficacité des gouvernements devant la crise économique de 1929 a permis l'éradication des ligues d'extrême droite et l'instauration du gouvernement Blum, malheureusement trop vite écarté en 1937. Celui-ci, favorable au peuple ouvrier et aux classes populaires a même bénéficié de "grèves joyeuses" le soutenant. C'est ainsi que cet outil social n'est pas toujours signe de contestation comme on pourrait le croire, mais aussi se soutien. Nous pourrions aussi citer l'exemple des événements de Mai 1968, malgré la montée de violence, et le retrait de la réforme du CPE (Contrat Première Embauche) en avril 2006. [...]
[...] Mais, veut-on se rassurer dans l'entourage du candidat, "Sarkozy est un habile négociateur". Annexe Evolution du nombre annuel de grèves en France entre 1970 et 2007 Annexe La SNCF et les réformes 16/11/2007 Annexe La récurrence des grèves en France: La leçon de maux 03/2007 La grève, un outil social à réformer? La grève, un outil social à réformer? La grève, un outil social à réformer? La grève, un outil social à réformer? La grève, un outil social à réformer? La grève, un outil social à réformer? [...]
[...] C'est donc pourquoi nous nous interrogerons de la manière suivant : la grève est-elle vraiment un outil social à réformer ? Pour répondre à ce problème, nous étudierons dans un premier temps la fondamentaliste du droit de grève, puis ensuite, nous analyserons l'efficacité de l'outil. Enfin, nous verrons que réformer la grève serait porter une véritable atteinte aux libertés dont jouissent nos concitoyens. Développement La grève, un droit fondamental "La grève ne rompt pas le contrat de travail, sauf faute lourde imputable au salarié. [...]
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