Cours de sociologie politique relatif aux partis politiques, ayant pour objet la droite gaulliste et son héritage : du RPF au RPR et à l'UMP.
[...] En octobre, un parti gaulliste réapparaît, l'UNR (Union pour la Nouvelle République). Il obtient la majorité absolue des sièges lors des élections législatives de novembre 1958. En décembre 1958, De Gaulle est élu Président de la République. De Gaulle veut donner à la fonction de Président de la République davantage de légitimité et pouvoir politiques. En 1962, il soumet à référendum une réforme de la Constitution qui prévoit l'élection du Président de la République au suffrage universel direct. Les parlementaires s'y opposent. [...]
[...] Si l'on exclut les départements de l'ouest depuis toujours gaullistes, les bastions du gaullisme correspondent à partir des années 1970 surtout à des zones de forte implantation du leader du RPR : autour de Paris d'une part ; de la Corrèze d'autre part (J. Chirac a été député de Corrèze de 1967 à 1995). * * * Bibliographie : - Braud P., Sociologie politique, LGDJ (manuel). - Chagnollaud D., Science Politique : éléments de sociologie politique, Dalloz (cours Dalloz). - Denquin J.-M., Science politique, PUF (manuel). - Hermet G., Badie B., Birnbaum, Braud P., Dictionnaire de la science politique et des institutions politiques, A. Colin (dictionnaire). - Denquin J.-M., Introduction à la science politique, Hachette (coll. [...]
[...] La conjoncture politique de ces élections présidentielles est donc inédite : deux candidats de premier plan, issus du même parti gaulliste, s'affrontent dans les urnes, alors que l'UDF ne présente aucun leader, préférant appuyer E. Balladur. Au premier tour du scrutin, J. Chirac devance E. Balladur mais est derrière le candidat socialiste. Au 2d tour, J. Chirac l'emporte. Il a enfin réussi son opération de conquête du pouvoir présidentiel. L'exercice du pouvoir se révèle difficile pour J. Chirac et son Premier ministre, Alain Juppé (mécontentement social de novembre/décembre 1995). [...]
[...] Sa victoire apparaît donc paradoxale, puisqu'il a réalisé un très faible score au premier tour, mais qu'il a été triomphalement élu au second. Grâce à cette élection miracle J. Chirac se trouve en mesure d'imposer à son camp la constitution d'un parti unique. En 2002, un nouveau Parti, baptisé d'abord l'Union pour la Majorité Présidentielle, puis l'Union pour un mouvement populaire est institué. A. Juppé en est le Président jusqu'en 2004, date à laquelle N. Sarkozy le remplace. Les anciens partis de la droite classique sont appelés à se saborder Une petite partie de l'UDF résiste derrière François Bayrou. [...]
[...] VGE l'emporte avec 50,8% des suffrages face à F. Mitterrand, candidat unique de la gauche. L'élection de VGE en 1974 entraîne une redistribution des cartes au sein de la majorité : en effet, pour la première fois depuis 15 ans, la fonction présidentielle n'est pas incarnée par un membre du parti gaulliste. D. La perte de l'Elysée, puis de Matignon (1974-1981) : Valéry Giscard d'Estaing Président VGE présente son septennat comme une ère nouvelle de la politique française D'importantes réformes sociales sont adoptées : majorité abaissée à 18 ans ; loi sur l'IVG ; divorce par consentement mutuel légalisé. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture