lobbying, politiques publiques, action publique, gouvernance, transparence, intérêt général, privatisation, fonction régalienne
Le lobbying a parfois mauvaise presse en France. Il est souvent perçu comme quelque chose d'occulte à l'instar de grands marionnettistes, et on se plait à les retrouver au coeur de différents scandales. Ils sont pourtant reconnus aujourd'hui, au point que leur action est encadrée et régulée par la loi. Ce qui peut paraitre étrange, car inscrire l'action des lobbies dans la loi revient à accepter l'intrusion du privé, des intérêts particuliers dans la chose publique. Doit-on tenir compte des intérêts privés dans les politiques publiques ?
[...] influence et lobby para gouvernement Un état de fait Constat : L'état ne délègue plus seulement des missions auxiliaires (comme l'accueil, l'entretien, la sureté) mais surtout la conception et l'exécution de politiques publiques. L'Etat est de moins en moins autonome dans ses actions et de plus en plus horizontalisé. Moins autonome car partenariat public privé de plus en plus récurrent et important. Développer l'exemple de l'AFD et d'Expertise France concernant les politiques publiques de développement. L'horizontalité s'oppose à la verticalité, la gouvernance s'oppose au gouvernement. Il en ressort que l'état est de moins en moins hiérarchisé et qu'il se contente de coordonner perte de capacité d'agir. [...]
[...] Certaines ONG et associations comme Qatar Charity ou la Ligue islamique mondiale profitent de leurs actions humanitaires pour distiller leur doctrine islamiste. Il ne s'agit pas de conseiller mais d'influencer. En faisant appel à des acteurs externes, l'état engage des cabinets qui servent plusieurs maitres à la fois, mais surtout, veulent faire primer leurs conceptions et idées. Ex du lobbying : le lobbyiste a pour objectif de rallier le politique à sa cause et d'orienter son action sans recourir au système électoral. [...]
[...] Cela ne fait que s'accentuer, particulièrement dans l'élaboration ou l'application des politiques publiques qui sont de plus en plus déléguées à des acteurs privés. Cette dynamique pose problème en termes de responsabilité, de transparence et de finances. Elle vient diminuer l'intégrité de l'administration et par là, réduire la confiance que lui portent les citoyens. Si le politique doit tenir compte de l'ensemble des avis et intérêts, dans une certaine mesure pour favoriser l'intérêt général, la dépendance des administrations résultant de cette privatisation de la chose publique est particulièrement néfaste. [...]
[...] Développer l'exemple de la gestion des données numériques et l'appel à de nouveaux savoir-faire techniques. Nombreux avantages : expertise (chercheurs, universitaires, praticiens), variation des points de vue (dynamique, créativité), aide à la décision (proposer, conseiller), capacité de travail supplémentaire (vient combler un manque de capacités), contournement des dispositifs financiers (les coûts engendrés par les cabinets de conseil ne sont pas comptabilisés dans les coûts liés au personnel puisqu'il s'agit d'acteurs privés. Permet de contourner les restrictions budgétaires liées aux effectifs). [...]
[...] Doit-on tenir compte des intérêts privés dans les politiques publiques ? Introduction Le lobbying a parfois mauvaise presse en France. Il est souvent perçu comme quelque chose d'occulte à l'instar de grands marionnettistes, et on se plait à les retrouver au cœur de différents scandales. Ex : La ministre du travail condamnée à faire la lumière sur le lobbying . Le Club (mediapart.fr) [HYPERLINK: https://blogs.mediapart.fr/alexandre-lechenet/blog/220422/la-ministre-du-travail-condamnee-faire-la-lumiere-sur-le-lobbying-duber-et-amazon]. Ils sont pourtant reconnus aujourd'hui, au point que leur action est encadrée et régulée par la loi. [...]
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