Générations des droits de l'homme, droit, civil, politique, collectif, individuel
Les droits de l'homme avant de correspondre à des libertés inhérentes à l'être humain traduisant leurs « facultés autonomes d'agir » sont aussi un concept, une notion qui s'explique par le fait que les êtres humains ont des droits universels, inaliénables et ceux-ci ne dépendent ni de l'État dans lequel ils vivent, ni de leurs origines, religions, nationalités...
Il faut savoir que ces droits « individuels » sont ainsi opposables aux Tiers (la Société, l'État, le pouvoir...)
Ceci étant dit, ces droits de par ce qu'ils expriment, octroient à l'homme font l'objet de divers débats et critiques.
Ils trouvent initialement leurs sources en France, dans la fameuse Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC) datant du 26 aout 1789 et dans cette source du droit interne français sont énumérés divers droits individuels et collectifs de l'être humain.
Puis ce texte se retrouve également dans des projets ultérieurs comme la Constitution de la Ve République du 27 octobre 1946 (notamment dans son préambule). Aussi, pour s'ouvrir vers le droit international, on retrouve également la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui a été adoptée par l'ONU en 1948.
[...] Ainsi ils reflètent la nécessité de prétendre à une dignité humaine et d'un niveau minimum de sécurité matérielle. Il a fallu du temps pour que les droits économiques et sociaux fassent l'objet d'une reconnaissance similaire à celle accordée aux droits civils et politiques, et ce pour des raisons à la fois idéologiques et politiques. B. Des droits complémentaires ( interdépendants ) Comme nous avons pu l'établir précédemment, les droits de la 2nde génération viennent d'une certains façon compléter ceux de la 1ere génération. [...]
[...] Qui plus est, ils ne se fondent plus essentiellement ( uniquement ) sur les libertés individuelles mais collectives ce qui est novatoire. On dénomme ces droits droits de l'hommisme car il y a une tendance à tout appeler droits de l'homme ce qui est d'ailleurs reproché. Et parfois, cette liberté solidaire peut s'avérer contraire justement à cette liberté individuelle propre à chaque être humain. S'ajoutent à cela une dernière generation qui appuie elle aussi cet aspect collectif des droits de la 3e génération et comprend un mélande de droits civils, sociaux, économiques et culturels. [...]
[...] Une incompatibilité entre les générations Comme il vient d'être affirmé, une incohérence entre les droits est inévitable. D'ailleurs on observe cela dès les deux premières générations de droits de l'homme car bien qu'il y ait cette complémentarité, il demeure une contradiction entre les inspirations libérales et sociales par exemple. Rien que le fait que l'idéologie libérale demande moins d'intervention de l'Etat et que celle social en réclame davantage. C'est là une différence théorique fondamentale car la 1ere génération est alors assimilée aux droits négatifs dans le sens où ils exigent des gouvernements qu'ils s'abstiennent de certaines pratiques alors que les droits de la 2e génération eux exigent une intervention positive comme nous venons de le dire, de la part des gouvernement ( on parle de droits positifs C'est vrai que ce sont des aspirations contradictoires auxquelles les juges ont été mené à s'interroger dans certains affaires comme par exemple celle concernant une allocation attribuée à des parents isolés mais à la condition que la personne élève seule son enfant. [...]
[...] La discorde ne se résume pas pour autant à une question de terminologie. En fait, certains craignent que ce changement d'appellation offre aux régimes oppresseurs une "justification" pour nier certains droits de l'homme (individuels) au nom de ces droits collectifs - pour, par exemple, sévèrement réduire les droits civils afin d'assurer le "développement économique". Ces droits de la 3e génération qui plus est relèvent de l'utopie et perdent cet aspect réel qu'ont ceux civils, politiques, économiques et sociaux. En effet ils semblent fort peu réalisables car on ignore qui en est le titulaire ( un individu ? [...]
[...] Cette idéologie libérale se traduit dans la considération d'un Etat dans lequel l'homme est libre. Les courant du libéralisme et l'idéologie démocrate de Jean Jacques Rousseau mènent à la philosophie dite des lumières portée sur la raison, le savoir, la connaissance et la modernité dans laquelle on retrouve une primauté de la liberté et de la raison individuelle ( l'homme n'est non pas déterminé par le passé, l'histoire et la tradition mais par sa propre volonté, conscience et raison. Autrement dit, l'homme s'auto- détermine ) ainsi que l'aspect de liberté de chaque homme ayant comme principe l'égalité entre eux. [...]
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