Dissertation dont la problématique est : dans quelle mesure la France, pays des Droits de l'homme, respecte-t-elle ces droits lorsqu'il s'agit de l'univers carcéral ? Les prisons en France sont des espaces où les Droits de l'homme sont souvent bafoués. Pourquoi ? Quelles sont les réformes en cours pour y remédier ? Ces réformes ne pourraient-elles pas aller plus loin ?
[...] Cependant on néglige d'entretenir celles qui restent en fonction. La prison devient invisible, personne ne s'y intéresse plus. Les améliorations conséquentes à la fin de la seconde guerre mondiale et les progrès de la 5ème république : La réforme Amor intervient à la Libération, face au gonflement des effectifs des prisons. En mai principes sont formulés, dont le premier est intitulé l'amendement et le reclassement social du condamné : on veut réformer moralement le prisonnier. L'amélioration consiste en l'ouverture des prisons à des personnels extérieurs (essentiellement médico-sociaux et des bénévoles) et un début de formation professionnelle pour le personnel jusqu'alors peu expérimenté. [...]
[...] CONCLUSION : La politique actuelle, malgré les efforts fournis pour améliorer les conditions des détenus, est insuffisante, non seulement dans ses actions mais aussi dans sa volonté. On va vers toujours plus d'incarcération, vers la construction de nouveaux établissements pénitentiaires. On a refusé le choix d'incarcérer moins et de privilégier les peines alternatives. La France est aujourd'hui confrontée au défi de faire des prisons des espaces de droit réel, elle sait ce qu'elle doit faire, mais dans un contexte sécuritaire exacerbé, le parviendra-t-elle ? [...]
[...] La prise de conscience de la nécessité d'appliquer les droits de l'homme en matière de réclusion criminelle Une prise de conscience progressive : perspective historique La situation des prisons au 19ème et début 20ème siècle : La prison existe dès le Moyen Age mais jusqu'à la 3ème république, son usage est différent. Les prisonniers sont envoyés dans les galères puis dans les bagnes où leurs forces physiques sont utilisées comme effort de guerre. Mais l'enjeu de sécurité publique fait accentuer la construction des prisons et le développement de politiques d'enfermement. Avec la 3ème république, les effectifs de détenus des prisons décroissent, on guillotine de moins en moins, aucune femme depuis 1903. [...]
[...] Pour cela il faut mener une politique volontariste et être prêt à y allouer un budget conséquent. Cela vaut aussi bien pour le condamné qui a purgé sa peine que pour la sécurité de la société. C'est en fait une nouvelle réflexion sur le sens de la peine qu'il faudrait mener : quelle est la place de la prison dans la société d'aujourd'hui ? La peine est un moyen de réparation pour la victime et une protection pour la société. Mais elle est également un enjeu fondamental pour le détenu qui risque son aliénation. [...]
[...] La cour a précisé en 1962 que tous les droits reconnus sont valables pour les détenus. Il existe aussi un texte spécifique : les règles pénitentiaires européennes décrites par la recommandation du 11 janvier 2006, émise par le Conseil de l'Europe. L'avènement en 1989 de la Convention européenne pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants est essentiel. On a ainsi créé le Comité européen de prévention contre la torture et les peines ou traitements inhumains ou dégradants. [...]
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