La discrimination positive est une politique affectant un avantage social à une catégorie qui statistiquement n'est pas à parité dans un domaine.
C'est aux Etats-Unis, dans les années 60, qu'a été développé ce concept. En effet, des politiques de discrimination positive ont été mises en place en faveur de populations victimes d'un lourd passé d'injustices et de discriminations (Noirs, Hispaniques…). En France, la discrimination positive est apparue plus récemment.
Cependant, à la différence des Etats-Unis, la France refuse d'appliquer cette politique de discrimination positive aux inégalités liées à l'appartenance ethnique ; les statistiques démographiques concernant ce facteur étant d'ailleurs interdites. Pourtant l'immigration est au centre des débats notamment à la veille des élections présidentielles où certains candidats proposent d'étendre la discrimination positive aux immigrés en réponse aux problèmes d'intégration qui persistent depuis trente ans. Il est donc intéressant de se demander pourquoi cette politique n'est donc pas déjà en vigueur en France aujourd'hui. Ainsi, nous montrerons dans un premier temps que la discrimination positive est contraire aux principes fondamentaux de notre République (I) ; puis, dans un second temps, nous constaterons l'inefficacité de ce procédé (II).
[...] En effet, des politiques de discrimination positive ont été mises en place en faveur de populations victimes d'un lourd passé d'injustices et de discriminations (Noirs, Hispaniques ) dans trois domaines : attribution des marchés publics, entrée à l'Université et dans la fonction publique grâce à un système de quotas et de places réservées. Ces mesures ont aidé à l'émergence d'une classe moyenne afro-américaine et permis l'accès de personnes de couleurs à de hautes responsabilités par exemple Colin POWEL. En France, la discrimination positive est apparue plus récemment. Contrairement aux Etats-Unis, cette politique n'avait pas pour but de réduire des inégalités dues à l'origine ethnique, mais plutôt de privilégier les établissements d'enseignement en difficulté en créant des zones d'éducation prioritaires en juillet 1981 à l'initiative de l'ancien ministre Alain SAVARY. [...]
[...] Or pourquoi accorder la discrimination positive à telle catégorie de la population, et pas à telle autre ? Ce procédé serait donc inégalitaire envers les populations qui n'en bénéficient pas et qui pourtant en auraient autant besoin. Contre le principe de méritocratie Plus qu'une inégalité, ce procédé peut se présenter comme une injustice. En effet, le système de quota qui serait mis en place par cette politique serait un danger pour la méritocratie, principe fondamental dans notre société, consistant à donner au plus méritant. [...]
[...] Cette devise semble pourtant méconnue des partisans de la discrimination positive. En effet, bien que celle-ci ait pour honorable objectif d'aboutir à une égalité dans les résultats, elle n'en reste pas moins un procédé inégalitaire dans la mesure où elle favorise plus les immigrés que les Français. En effet, le concept de discrimination positive part d'un préjugé affirmant que les plus malheureux dans notre pays seraient forcément les immigrés et les Natives françaises vivraient nécessairement dans le luxe et l'abondance. [...]
[...] Cependant, à la différence des Etats-Unis, la France refuse d'appliquer cette politique de discrimination positive aux inégalités liées à l'appartenance ethnique ; les statistiques démographiques concernant ce facteur étant d'ailleurs interdit. Pourtant, l'immigration est au centre des débats notamment à la veille des élections présidentielles où certains candidats proposent d'étendre la discrimination positive aux immigrés en réponse aux problèmes d'intégration qui persistent depuis trente ans. Il est donc intéressant de se demander pourquoi cette politique n'est donc pas déjà en vigueur en France aujourd'hui. [...]
[...] C'est pour cela qu'a été inventé le principe dit de discrimination positive. La notion de discrimination a d'abord une signification négative bien marquée dans le Code pénal français : c'est le traitement défavorable dont sont victimes les personnes vulnérables en raison de leur appartenance à un groupe défini par une caractéristique particulière Toujours négative dans la réalité, la discrimination peut devenir positive quand elle exprime une volonté de corriger et de compenser des inégalités manifestes dont pâtit une population particulière. [...]
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