Discours de Bayeux, général De Gaulle, symbole, histoire française, nouvelle Constitution, Constitution de Bayeux
Le Discours de Bayeux est l'un des plus importants des discours du général De Gaule. Il a été récité par De Gaule le 16 juin 1946, soit deux ans après le débarquement de Normandie dans la ville de Bayeux. De Gaulle choisit cette ville car c'est dans la ville de Bayeux que la victoire de la guerre débuta. En effet elle est la première ville libérée par les Alliés, elle est une sorte de symbole pour l'histoire française.
C'est dans ce discours que le général de Gaulle élabore la conception d'une nouvelle Constitution d'après-guerre, ce discours a eu un fort impact dans l'histoire de France car en effet la Constitution de la Vème République s'est inspirée de celui-ci. En effet, les idées constitutionnelles du général De Gaulle fut l'une des différentes sources d'inspiration de la Constitution parmi celle de Michel Debréet de René Capitant. Elle sera nommée la « Constitution de Bayeux ».
[...] Avec cette confusion des pouvoirs, la continuité de l'efficacité de l'Etat est remise en cause. En somme De Gaulle raisonne sur le fait que les nouvelles institutions devront corriger les effets de la politique. Besoin de nouvelles institutions pour mettre fin à l'instabilité gouvernementale Il fut un temps où la France a adopté treize régimes différents. Les multiples Gouvernements depuis 1871 permettent de caractériser les institutions françaises comme étant une instabilité ministérielle. L'instabilité de ces institutions est notamment du, dans un premier lieu, à la supériorité du Parlement. [...]
[...] En définitif le pouvoir législatif devra être géré par le Parlement, l'exécutif par le Gouvernement et le judiciaire par l'intermédiaire de juges. Afin que cette séparation soit bien établie il est nécessaire d'instaurer un arbitrage. Selon De Gaulle : « La rivalité des partis revêt chez nous un caractère fondamental, qui met toujours tout en question et sous lequel s'estompent trop souvent les intérêts supérieurs du pays. ». En effet les diverses multiples volontés des partis ont créés des défaillances concernant le pouvoir de l'Etat. Par conséquent il est essentiel de restituer l'autorité de l'Etat par le biais d'un arbitre. [...]
[...] Le « tripartisme » pouvant assurer cette stabilité va pourtant disparaitre. Ce multipartisme est la conséquence principale du mode de scrutin proportionnel établis sous la IVème République. Ce multipartisme va en somme engendrer des faiblesses dans la cohésion du Gouvernement, ce qui va se traduire par une chute gouvernementale. Par ailleurs le Parlement s'égare dans ces compétences législatives, en déléguant une partie de son pouvoir au Gouvernement par les décrets-lois. En outre le régime parlementaire moniste est, sous la IVème République, un régime instable et déséquilibré au profit, soit du législatif, soit de l'exécutif. [...]
[...] De Gaulle pense également que le Chef de l'Etat devrait être élu par un Collège électoral autre que le Parlement. Il est vrai que l'avis du Parlement concernant le Président de la République est beaucoup trop restreint pour élire une personne à la tête du Gouvernement, l'idée étant également de mettre fin à la prépondérance du Parlement. Et se sera à lui, chef de l'Etat de nommer les ministres, et de promulguer les lois et les décrets et de présider les Conseils du Gouvernement. Aujourd'hui cette idée a été aménagée par la loi constitutionnelle du 3 juin 1958. [...]
[...] La nécessité pour la France de changer de Constitution. D'après le général De Gaulle les institutions antérieures de la France ne répondent pas aux nécessités nationales, d'où la nécessité d'avoir de nouvelles institutions. Besoin de nouvelles institutions pour restaurer l'autorité de l'exécutif De Gaulle explique la nécessité de nouvelles institutions : « afin de préserver le crédit des lois, la cohésion des gouvernement, l'efficience des administrations, le prestige et l'autorité de l'Etat. ». Il développe d'autant plus cette importance par : « Il suffit d'une occasion pour faire réapparaitre la menace de la dictature ». [...]
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