Par définition, le relativisme est un ensemble de doctrines variées qui ont pour point commun de défendre la thèse selon laquelle la pensée et la morale ne peuvent se concevoir par rapport à autre chose qu'à elles-mêmes. Elles ne sont pas fondées sur un absolu qui serait transcendant. Plus précisément, le relativisme est la conception affirmant que la vérité est relative aux individus. Il n'y aurait pas de vérité universelle, pas plus qu'une connaissance absolue des principes et des causes premières.
Cela rejoint le positivisme d'Auguste Comte. Celui-ci remplace les croyances théologiques ou les explications métaphysiques. L'esprit renonce à la question du « pourquoi ». Il ne cherche plus d'explication absolue des choses mais s'intéresse uniquement désormais au domaine du « comment ». Il privilégie donc la connaissance scientifique. Bref, revenons plus concrètement au relativisme.
Le relativisme insiste sur la différence de culture et de valeurs des sociétés et prône la tolérance. Pour résumer, il refuse donc le fait qu'il puisse exister des valeurs universelles.
[...] La dictature du relativisme qu'évoque le pape Benoît XVI est-elle une fatalité en démocratie ? Par définition, le relativisme est un ensemble de doctrines variées qui ont pour point commun de défendre la thèse selon laquelle la pensée et la morale ne peuvent se concevoir par rapport à autre chose qu'à elles- mêmes. Elles ne sont pas fondées sur un absolu qui serait transcendant. Plus précisément, le relativisme est la conception affirmant que la vérité est relative aux individus. Il n'y aurait pas de vérité universelle, pas plus qu'une connaissance absolue des principes et des causes premières. [...]
[...] Par la légitimation populaire on assiste à une prise d'otage de la démocratie Ainsi, la corruption du gouvernement que l'on a étudié en première partie est le résultat de l'absence de l'exercice des vertus civiques. La liberté, qui s'est retrouvée aliénée, est à l'origine la condition nécessaire à l'exercice du bien commun. Le bien commun est donc une condition fondamentale de l'exercice de la démocratie. Il permet la redécouverte du sens commun, la responsabilité individuelle dans l'exercice de la démocratie, et ainsi une société plus humaine, plus juste et plus heureuse. Bibliographie indicative Raymond Aron. Introduction à la philosophie politique : Démocratie et révolution, LGF-Livre de Poche p. Pierre Manent et Jean-Vincent Holeindre. [...]
[...] Dès lors, c'est la majorité qui va dicter la morale ce qui, nous allons voir, peut provoquer des catastrophes. Pour comprendre cela nous allons étudier une citation du pape Jean-Paul II éclairant ces propos. On tend à affirmer aujourd'hui que l'agnosticisme et le relativisme sceptique représentent la philosophie et l'attitude fondamentale accordées aux formes démocratiques de la vie politique, et que ceux qui sont convaincus de connaître la vérité et qui lui donnent une ferme adhésion ne sont pas dignes de confiance du point de vue démocratique, parce qu'ils n'acceptent pas que la vérité soit déterminée par la majorité, ou bien qu'elle diffère selon les divers équilibres politiques. [...]
[...] Étudions les dangers de l'individualisme sur la démocratie elle-même. À force de favoriser l'individualisme, la démocratie cultive la démission, l'atomisation de la société, l'opacité des pressions. À cause de l'individualisme, on sépare politique et société. On ne voit plus ce qui existe entre l'État et soi. À cause de l'individualisme, le relativisme augmente : chacun aspirant à son propre confort, plus personne ne reconnaît les valeurs universelles, n'accepte de vérité absolue. Une fois de plus, le relativisme entraîne des dangers. [...]
[...] Étudions de plus près l'excès de relativisme évoqué par le pape. Autrement dit, comment ce relativisme s'opère-t-il dans les sociétés contemporaines ? Monseigneur Rino Fisichella, évêque auxiliaire de Rome, s'est exprimé à ce sujet dans le cadre d'une explication de l'Encyclique Deus Caritas Est de Benoît XVI. La vérité, qu'exprime l'amour chrétien s'oppose à la tendance contemporaine de dérive vers le relativisme La société moderne selon Benoît XVI court le risque de se tromper sur la nature même de l'amour, avec des conséquences importantes sur la façon dont les hommes mènent leur vie. [...]
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