Selon le Rapport Brundtland (Commission Mondiale sur l'Environnement et le Développement) de 1987 : « le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
[...] Les ressources naturelles peuvent être vues comme des stocks (facteurs de production. Par exemple: l'eau servant à l'irrigation agricole) ou comme des flux (biens de consommation finale. Par exemple: l'eau minérale en bouteille). Enfin, les biens environnementaux sont produits par des mécanismes qui échappent en partie à l'Homme. L'écart entre biens marchands et biens environnementaux entraîne de mauvaises représentations. Pour certains (biocentristes[7]), la nature est inestimable car sa valeur est infinie et donc non mesurable et elle doit être préservée par principe. [...]
[...] Avec l'industrialisation on se préoccupe alors de la production et de la consommation : l'industrie permet d'augmenter les rendements et de croître. Chez les auteurs classiques (Adam Smith), l'environnement est un état stationnaire Smith, opposé aux mercantilistes[4], ne semblait pas envisager que la nature puisse un jour manquer de ressources. A propos du charbon il s'est contenté de dire que le prix de la mine de charbon la plus féconde règle le prix du charbon pour toutes les autres mines du voisinage L'accent est bien évidemment mis sur la division du travail dans les manufactures qui selon lui fait tout alors que la nature ne fait rien Cette erreur serait à l'origine de lourdes conséquences pour la science économique car elle a orienté ses successeurs vers le problème de l'équilibre général, ce qui a retardé l'intelligence de la croissance Les pessimistes tels que Malthus, Ricardo pensaient que nous serions inéluctablement entraînés vers un état stationnaire, c'est-à-dire un état où les profits ne permettraient que de renouveler le capital et où la croissance s'arrêterait. [...]
[...] Schumpeter à Harvard au milieu des années 30 l'orienta définitivement vers la science économique. Il émigra aux États-Unis en 1948 où il fit une brillante carrière de professeur d'économie à l'université Vanderbilt de Nashville (Tennessee). Son livre majeur, The Entropy Law and the Economic Process, a été publié en 1971. Le Biocentrisme (terme apparu dans les années 1970) est un courant de l'éthique environnementale, d'origine nord-américaine. Tom Regan et Paul Taylor sont considérés comme les tenants de ce courant qui est introduit en France par Catherine Larrère Du bon usage de la nature 1997). [...]
[...] 2 Le développement durable décliné en principes généraux. ~ Principe de précaution ~ Le principe de précaution apparaît dans les années 60 en Allemagne (Vorsorgeprinzip : autorisait les pouvoirs publics à prendre toutes mesures nécessaires et raisonnables pour faire face à des risques éventuels, même sans disposer des connaissances scientifiques nécessaires pour en établir l'existence). Il est relatif aux mesures qui peuvent être prises en cas d'incertitude scientifique sur les conséquences des risques pour l'environnement. Ce principe a ensuite été consacré par de nombreux textes internationaux, de valeurs juridiques inégales (texte fondateur adopté lors de la seconde Conférence internationale sur la protection de la mer du Nord en novembre 1987, Déclaration de Rio publiée le 13 juin 1992 à l'issue de la deuxième Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement, ratifiée par la France le 20 juin 1994, etc.). [...]
[...] Toutefois comme il partage ces coûts avec tous les autres éleveurs alors que son bénéfice ne provient que de son bétail, il est dans son propre intérêt d'augmenter son troupeau et de faire paître de plus en plus d'animaux Cette tragédie des biens communs se retrouve au XXe siècle dans divers domaines liés à l'environnement. Jevons en 1865 s'étaient penchés sur ces questions liées à l'idée de raréfaction. La prise de conscience des limites quantitatives et qualitatives des biens fournis par la nature ne s'impose véritablement qu'à la fin du siècle. Sur le plan qualitatif, Alfred Marshall à qui l'on doit la première réflexion sur les effets externes montre que l'interdépendance des agents, des phénomènes se produisent sans que le marché fasse payer ou rétribuer les conséquences de ces effets. [...]
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