Le dles éveloppement du capitalisme selon Beaud et les éléments constitutifs de l'Etat

Résumé du document

Le système mondial s'est mis en place en étapes, commençant par l'arrivée en Amérique de Christophe Colomb en 1492. En effet, ce voyage financé par les banquiers européens avait pour objectif de faire du commerce avec des pays lointains.

Les sociétés ont été grandement restructurées après l'arrivée des Européens en Amérique. L'émergence s'étend davantage à la fin du 19e siècle et au début du 20e, notamment par la séparation territoriale de l'Afrique et de l'Asie entre les puissances européennes (...)

Extraits

[...] Leurs régimes politiques et économiques, leur idéologie dominante, leurs politiques étrangères, etc. jouent aussi un rôle important dans la hiérarchie des États. Finalement, l'âge de l'État en tant que tel importe. Cette caractéristique influe grandement ses ambitions et ses démarches. Par contre, ce n'est pas sur la base de ces caractéristiques que Marcel Merle construit les quatre grandes catégories dans lesquelles il classe les États. Ce classement est effectué selon la capacité des États à jouer un rôle plus ou moins important sur la scène internationale. [...]

[...] Les tributaires de cette domination, quant à elles, se voient bien souvent dans l'impossibilité d'utiliser certaines stratégies et de fonctionner selon les stratégies des nations dominantes, desquelles elles sont dépendantes. En fait, c'est avec les polarisations structurantes que les capitalismes nationaux dominants parviennent à structurer les économies dépendantes en débutant par l'espace géoéconomique. Il s'agit [d']échanges, flux de capitaux, crédit international, [et d']espaces des firmes multinationales Ceux-ci sont inéquitables. On dit même qu'ils sont difficilement réversibles Qu'est-ce qu'un État? Quels en sont les éléments constructifs? Quels sont les différents types d'État qui existent dans le monde aujourd'hui? Soyez explicite. [...]

[...] Le capitalisme s'implanta donc dans les régions nouvellement conquises. Après s'être étendu dans plus ou moins toutes les régions du monde et que des relations dynamiques se soient développées entre les différents lieux, des maillages délimitant les unités (les frontières) ont été dessinés pour que le système mondial puisse s'organiser. Ce système, qu'il qualifie de national / mondial est naturellement en constante évolution étant donné la fluctuation des rapports de forces. Il considère donc la présence d'une hiérarchie dans ledit système. [...]

[...] On entend ici que le développement du capitalisme serait dû au climat installé par les États modernes, qui lui aurait été particulièrement favorable. En fait, les dimensions internationale, multinationale et mondiale du capitalisme seraient l'aval de sa base nationale. Il prétend qu'il est de la base même du capitalisme de tendre à s'élargir continuellement, à se reproduire à des échelles toujours plus grandes; il ne peut rester à l'intérieur de ses frontières. C'est ce qu'il appelle la multinationalisation : le fait qu'un capitalisme national étende ses ventes et son approvisionnement à l'extérieur de ses frontières. [...]

[...] Il détient le pouvoir et le droit de faire la guerre et la paix, de signer des traités et le droit de légation. Marcel Merle écrit en fait que les États sont à la fois les auteurs et les destinataires des règles du droit international Ce même auteur considère que tous les États sont différents les uns des autres. Ce qui les rend inégaux est premièrement ses caractéristiques matérielles : la superficie de son territoire, sa population, la structure qualitative de cette population, les ressources naturelles qu'il détient, etc. [...]