Churchill a défini la démocratie comme « le pire des régimes … à l'exception de tous les autres. » la démocratie a toujours été critiquée mais elle apparaît aujourd'hui comme le type de régime politique le plus désirable. Il y a actuellement consensus sur le fait que la démocratie est le régime idéal de dévolution du pouvoir.
La démocratie définie comme le régime de la souveraineté du peuple (Rosanvallon) est considérée par L'ONU comme le régime préférable à tout autre. L'idée qui prévaut dans nos sociétés occidentales est celle de la nécessité de voir le peuple décider directement ou par ses représentants des règles qui s'imposent à lui et qu'il doit respecter (notion que l'on retrouve dans la DDHC avec le principe d'autodétermination). Cependant comme l'exprime Rosanvallon à la fin du texte, le terme « démocratie » est en lui-même assez vague et il a besoin d'être précisé. Ainsi la démocratie directe d'Athènes au V° siècle av J.-C. n'a plus grand-chose à voir avec notre démocratie représentative actuelle.
En effet depuis 1848 en France, le suffrage universel, c'est-à-dire le droit pour tous les citoyens (hommes) d'être électeurs, apparait comme le corollaire de la démocratie, le moyen légitime pour assurer la souveraineté du peuple. Mais cette universalité du suffrage est ambiguë puisque l'âge, le sexe, la nationalité, la propriété, sont autant de conditions qui un jour ou l'autre ont servi à fixer le seuil de ceux qui sont électeurs et de ceux qui ne le sont pas.
La démocratie que l'on connaît actuellement peut-elle réellement se définir comme le pouvoir « du peuple, par le peuple, pour le peuple » ?
En réalité on s'aperçoit que notre démocratie résulte d'un compromis entre un idéal d'autogouvernement du peuple et les exigences d'une société dans laquelle la population du fait de sa multitude et de son activité doit déléguer son pouvoir à des représentants.
Nous allons étudier d'où provient réellement le pouvoir, par qui est-il exercé et à quelles fins.
[...] Le point, hors série sur les textes fondamentaux de la pensée politique (septembre-octobre 2008) Les politiques. [...]
[...] liens étroits entre Sarkozy et les médias, entrepreneurs On trouve que le gouvernement plutôt que travailler pour la volonté de la majorité travaille pour ceux qui lui donnent la puissance. Plus que le fait majoritaire domine en France c'est-à-dire qu'on a un parti gouvernemental soutenu par une majorité confortable au Parlement. Dans nos sociétés de communication, l'important est de se faire entendre et voir. Ainsi les maîtres des médias et des techniques afférentes se trouvent- ils en meilleure position pour obtenir ce qu'ils réclament. Le risque dans nos démocraties actuelles est de voir la majorité opprimer des minorités. Conclusion : Notre démocratie actuelle résulte d'un compromis. [...]
[...] Lorsque le gouvernement commence à œuvrer pour tout le peuple. La démocratie rentre dans le langage politique comme la société égalitaire moderne et non plus le régime politique associé aux Républiques grecque et romaine Edouard Alletz en 1837 (cf. Rosanvallon) oppose la vieille démocratie (puissance des masses) à la démocratie nouvelle qui repose sur le système représentatif et le respect des lois. En ce sens, la démocratie assure à chaque citoyen un minimum social : un logement, un revenu minimum selon la situation familiale, une instruction et les soins médicaux. [...]
[...] La démocratie peut elle se résumer au gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ? Introduction Churchill a défini la démocratie comme le pire des régimes à l'exception de tous les autres. La démocratie a toujours été critiquée, mais elle apparaît aujourd'hui comme le type de régime politique le plus désirable. Il y a actuellement consensus sur le fait que la démocratie est le régime idéal de dévolution du pouvoir. (cf. Rosanvallon). La démocratie définie comme le régime de la souveraineté du peuple (Rosanvallon) est considérée par L'ONU comme le régime préférable à tout autre. [...]
[...] On ne peut pas dire que la démocratie est seulement le fait du peuple étant donné la nécessaire représentativité. Le peuple se trouve séparé du pouvoir à différents niveaux notamment à cause de ses représentants. Par contre, d'autres critères sont apparus comme conditions nécessaires au bon fonctionnement de la démocratie moderne : -l'instauration du suffrage universel qui n'est réellement efficace lorsque les citoyens sont correctement informés et éduqués. -le respect du fait majoritaire : à condition que soient respectés le pluralisme politique et des idées, l'on peut en effet craindre dans le cas contraire l'instauration d'une oppression par la majorité. [...]
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