« Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie », article 4 de la constitution de 1958.
Définir les partis politiques n'est pas aussi simple que cela. On retrouve déjà le mot « parti » au Moyen-Âge pour désigner un groupe armé particulier, distinct de l'ensemble des troupes. Le mot « parti » a donc des connotations militaires et péjoratives, il est aussi synonyme de division, de conflits jusqu'à la fin du Moyen-Âge.
Entre tant d'autres, voici une des définitions de parti politique : Organisation visant à mobiliser des individus dans une action collective menée contre d'autres, pareillement mobilisés, afin d'accéder, seuls ou en coalition à l'exercice des fonctions de gouvernement. Cette action collective et cette prétention à conduire la marche des affaires publiques sont justifiées par une conception particulière de l'intérêt général.
La démocratie désigne un régime politique dans lequel les citoyens possèdent à l'égard du pouvoir un droit de participation, qu'il soit direct ou indirect.
Pour Weber « les partis politiques sont les enfants de la démocratie et du suffrage universel ». On peut alors venir à s'interroger sur les liens qui unissent les partis politiques à la démocratie en se posant la question suivante: La démocratie peut-elle se passer des partis politiques ?
Nous verrons dans une première partie comment on peut considérer les partis politiques comme un soutien pour la démocratie, mais nous nous demanderons dans un second temps s'ils ne représentent pas non plus une menace.
[...] Les partis politiques sont-ils nécessaires ? Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie article 4 de la constitution de 1958. Définir les partis politiques n'est pas aussi simple que cela. On retrouve déjà le mot parti au Moyen-Âge pour désigner un groupe armé particulier, distinct de l'ensemble des troupes. Le mot parti a donc des connotations militaires et péjoratives, il est aussi synonyme de division, de conflits jusqu'à la fin du Moyen-Âge. [...]
[...] - Certains partis les verts, l'UMP . ) reconnaissent l'existence de courants internes, ce qui n'est pas le cas pour d'autre (PCF . Quel que soit le mode d'organisation des partis, la tendance générale est à la concentration du pouvoir entre les mains des dirigeants, et parfois d'un seul homme, comme Jean-Marie Le Pen, au FN. Véritables professionnels de la politique, ils ont plus de temps, de compétences que les militants qui composent les partis politiques eux-mêmes. Confusion politique Aujourd'hui les partis sont facilement accusés d'être sclérosé, de déresponsabiliser les citoyens qui délèguent à des représentants leur pouvoir, d'être incapables de construire des politiques adaptées aux enjeux du moment ou encore de ne pas tenir leurs promesses une fois qu'ils ont accédés au pouvoir. [...]
[...] Néanmoins en étudiant plus précisément leur action ils soutiennent la démocratie en facilitant son application. [...]
[...] - Les partis oligarchiques s'ils ne récusent pas la démocratie interne, en particulier la démocratie représentative, s'organisent de façon à octroyer le pouvoir effectif à une direction centralisée et réduite. On retrouve ici les partis centristes (de gauche comme de droite) et les partis gaullistes (RPR et RPF). - Malgré des différences notables entre cultures politiques, le pouvoir partisan ne cesse, du moins en France, de se concevoir sous une forme oligarchique. La volonté des dirigeants de s'adapter aux enjeux du système politique en est la principale cause. Pourtant, ce mode d'organisation conduit les partis à une coupure fondamentale avec les citoyens. [...]
[...] Les partis politiques sont des machines électorales qui fonctionnent dans le système, au profit des candidats qu'ils sélectionnent. Il apparaît que les partis ne sont pas consubstantiels à l'exercice de la démocratie. Ils ne sont qu'une forme historique adaptée à un certain mode de démocratie qui en a permis l'exercice, pour conforter son système. Expression et canalisation de conflits, explique la fragilité des partis politiques, facilement accusés de trahir leurs électeurs. Les partis politiques peuvent sembler représenter une menace pour la démocratie au sens strict, c'est-à-dire pour la démocratie comme expression de la volonté générale. [...]
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