la démocratie en tant que telle n'est jamais un modèle. Elle est une idée fondamentale qui s'adapte en fonction de la société dans laquelle elle est implantée. Sa réussite peut dépendre de la manière dont le peuple s'en empare, mais des éléments extérieurs peuvent également la mettre en péril. On serait tout de même tenté d'avancer que la démocratie est le meilleur modèle, de revenir à Churchill pour affirmer qu'elle est, en quelques sortes, optimale. En 1992, Francis Fukuyama parlait de la fin de l'Histoire pour qualifiait la manière dont l'humanité, de manière conjointe, était parvenu à définir un modèle économique et politique optimal, pour ne laisser d'une nostalgie d'un temps passé : « Je peux le ressentir, et le voir autour de moi, cette nostalgie puissante d'un temps où l'Histoire existait encore. » (Fukuyama, 1992, p. 27). Ainsi, le libéralisme devenait la norme et son essor se faisait au rythme de la démocratisation du Monde. Pourtant, Slavoj Zizek (hégélien) avance une théorie contraire prenant la Chine pour exemple et expliquant que ce dernier bastion du communisme historique a repris les modalités économique du capitalisme sans s'embarrasser de la démocratie « Aujourd'hui pourtant, le lien entre démocratie et capitalisme est rompu » (Zizek, 2018).
[...] La démocratie athénienne, Une Affaire D'oisifs: Travail Et Participation Politique Au IVe siècle Avant J.-C. André Versaille Thomas Piketty, Le Capital au 21ème siècle Tom Carothers, « The End of the Transition Paradigm », Journal of Democracy, Vol Numéro Janvier 2002. Toinet, Marie-France. Et La Constitution créa L'Amérique: Actes Du Colloque organisé Au Palais Du Luxembourg. Presses Universitaires De Nancy Westbrook, Robert Brett. John Dewey and American Democracy. Cornell Univ. Press Zizek Slavoj, "Will our future be Chinese 'capitalist socialism'?", Russia Today octobre 2018, https://www.rt.com/op-ed/441873-china-socialism-capitalism-zizek/. [...]
[...] En fait, dans la mesure où nous croyons en la capacité de transformation des préférences ou des actions des institutions politiques, la construction de ces institutions ne peut être moins centrale démocratiquement que la construction et / ou l'agrégation des préférences de politiques elles-mêmes. Cependant, le contre-exemple le plus critique à l'opinion selon laquelle les origines politiques sont normativement sans importance est aussi le plus évident. Une fois que les démonstrations politiques ont été délimitées, toute décision future concernant la modification de la délimitation des démonstrations sera prise sur la base de la délimitation déjà effectuée. Et encore, même aujourd'hui, les questions de définition des limites du peuple sont au centre de la politique. [...]
[...] en d'autres termes, il ne s'agit pas seulement de la propriété d'institutions politiques, mais d'un large éventail de relations sociales. Les valeurs, suggère Dewey, peuvent être considérées comme « des constructions pour résoudre des problèmes pratiques » (Dewey p. 27). Comme une technologie obsolète, une valeur passée qui avait été construite pour résoudre un problème dans un ensemble de circonstances peut perdre de son utilité et devenir un obstacle pour ceux qui vivent le temps présent et tentent de répondre à leurs besoins et à leurs soucis pratiques. C'est ainsi que Dewey envisage le libéralisme classique. [...]
[...] C'est lorsqu'une population n'a pas accès à la mobilité sociale que la démocratie perd son sens, instaurer l'un sans l'autre est voué à l'échec. Bibliographie Arjun Appadurai, « Une fatigue de la démocratie », dans « L'âge de la régression. Pourquoi nous vivons un tournant historique », Heinrich Geiselberger (sous la dir.), Premier Parallèle David Beetham, « International IDEA's Handbook on Democracy Assessment » Dewey, John. Political Ethics Easton, David, and Pierre Rocheron. Analyse Du système Politique. A. Colin Francis Fukuyama, La fin de l'histoire et le dernier homme Mansouri, Saber, and Mossé Claude. [...]
[...] La démocratie athénienne dépendait du fait que chaque citoyen remplisse son rôle. Pourtant, l'argument d'une démocratie aussi participative ne saurait être retenue puisque non seulement elle ne fonctionnait que pour une partie minime de la société athénienne, mais cette même cité était de plus extrêmement restreinte. À mesure que les États grandissaient, l'idée d'élire des représentants pour prendre des décisions pour le public devint plus pratique. Mais l'idée selon laquelle chaque citoyen a une voix suffisamment importante pour être entendue, c'est à dire le mythe fondateur de la démocratie moderne, est originaire de la vieille Athènes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture