Décision, politique, importance, intérêt, général
Si la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple selon la définition consacrée dans le bloc de constitutionnalité français, la décision politique doit être prise directement par les citoyens, à l'instar du modèle grec antique. A contrario, les régimes totalitaires font de la décision politique une décision non concertée.
La décision politique se traduit par des actes reflétant des choix stratégiques, dans le but de conduire la vie de la Cité, dans le respect de l'intérêt général. En ce sens, afin de refléter l'opinion du peuple, la décision politique se matérialise plus aisément en démocratie qu'en régime totalitaire. Dans ce dernier cas, si la décision politique vise à conduire l'action de l'État, elle ne satisfait pas l'intérêt général. La démocratie représentative s'est imposée dans la plupart des régimes occidentaux, mais également au sein des institutions internationales. La décision politique est donc du ressort des représentants du peuple, et se traduit par des textes constitutionnels, législatifs, réglementaires, ou des traités internationaux. Elle est donc médiée, ou représentée. Pourtant, si le peuple choisit ses représentants, il remet de plus en plus en cause les décisions que ceux-ci prennent, posant la question de la légitimité de la décision politique médiée, et des moyens de la restaurer.
[...] Dans ce dernier cas, si la décision politique vise à conduire l'action de l'État, elle ne satisfait pas l'intérêt général. La démocratie représentative s'est imposée dans la plupart des régimes occidentaux, mais également au sein des institutions internationales. La décision politique est donc du ressort des représentants du peuple, et se traduit par des textes constitutionnels, législatifs, réglementaires, ou des traités internationaux. Elle est donc médiée, ou représentée. Pourtant, si le peuple choisit ses représentants, il remet de plus en plus en cause les décisions que ceux-ci prennent, posant la question de la légitimité de la décision politique médiée, et des moyens de la restaurer. [...]
[...] La décision politique voit sa légitimité remise en cause lorsqu'elle s'éloigne de l'intérêt général. La décision politique médiée, parce qu'elle représente la volonté du peuple, est pleinement légitime. Ce dernier n'hésite cependant pas à la contester dès lors qu'elle s'éloigne de se intérêts, et donc de l'intérêt général. A. La décision politique médiée est un modèle légitime de prise de décision. En régime totalitaire, la représentation est biaisée, les citoyens ne pouvant que difficilement s'exprimer. La décision politique est alors concentrée dans les mains d'une minorité ou d'un seul homme. [...]
[...] Dès lors, la participation directe peut apparaître comme un moye nde restaurer la prise de décision médiée. Devant une contestation fréquente de la décision politique, qui semble témoigner d'une crise de la représentation, la participation directe peut être une solution, que développent les décideurs politiques. A. La remise en cause de la représentation se traduit par une contestation directe. Lorsqu'une décision politique perd sa légitimité, la peuple la conteste, de plus en plus par la rue, et ce notamment depuis les manifestations de Mai 68. [...]
[...] Elle est unilatérale, sans prise en compte de l'intérêt général. A contrario, en régime démocratique, la représentation existe, et est conditionnée à la délégation du peuple vers ses représentants. L'élection à bulletins secrets garantit l'indépendance des décideurs, et ce d'autant plus en France où le mandat impératif est interdit. Les élus représentent donc l'intérêt général et agissent en son nom, et non afin de satisfaire les intérêts particuliers. Cette indépendance élective assure la stabilité de la démocratie, et favorise le lien entre le peuple et les décisions politiques prises, ce qu'explique B.Manin, cité par H.Landemone dans La démocratie représentative est-elle vraiment démocratique ? [...]
[...] La décision politique médiée peut être mise à mal lorsque le peuple perçoit qu'elle s'éloigne de ses intérêts, et donc de l'intérêt général. Dans ce cas, la contestation à l'encontre des représentants qu'il s'est choisi est nécessaire, car la décision politique perd sa légitimité, elle-même liée à la volonté du peuple. S'ensuit alors un déficit de représentativité, les électeurs ne comprenant pas la politique menée par ses représentants. Ceci explique notamment la contestation par la rue que l'on observe dans certains cas, comme en octobre 2010, contre la réforme des retraites, qui rappelle les manifestations qu'avait généré la mise en place du contrat première embauche en 2006. [...]
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