Février 1871 : Ce sont les premières élections après la proclamation de la République. C'est une grande victoire des monarchistes qui remportent donc la majorité (400/675 sièges). Ils sont conservateurs et souhaitent l'ordre et la paix.
Les Républicains sont, quant à eux, peu présents. Gambetta était partisan de la continuité de la guerre et a démissionné suite à la trêve orchestrée par le gouvernement en 1870, avec notamment Jules Favre. A cette époque, les Républicains doivent réussir à changer leur image de « révolutionnaire »... En effet, le peuple y préfère le côté modéré des monarchistes (...)
[...] Il faut attendre, faire les choses avec pragmatisme. Pour eux, il faut en effet se demander si l'opinion est vraiment prête à accepter la réforme. Gambetta, Ferry, Grévy notamment sont de ceux-là. Contrairement aux radicaux, ils acceptent l'institution qu'est le Sénat. Pour eux, il ne faut pas frustrer l'opinion avec la séparation des Eglises et de l'Etat. Ils vont accepter les institutions de 1875. Ils vont aussi mener une politique favorable aux masses paysannes avec la création d'un ministère de l'Agriculture. [...]
[...] La IIIème République : On retrouve d'un côté les Orléanistes, de l'autre les Républicains. Ceux-ci sont cependant mécontents du rôle du Sénat et aimeraient le voir disparaître et gênés par le rôle du président. C'est donc un régime de compromis reposant sur cette alliance Dès 1876, chacun voit que les rapports de force politique évoluent. En effet, de nombreux scrutins électoraux remettent en cause l'hégémonie monarchiste. Lors de l'élection au Sénat, les monarchistes l'emportent de peu (119 contre 92). Lors des législatives, ce sont les Républicains qui deviennent majoritaires, et largement (360 sièges contre 150 aux monarchistes et 75 aux bonapartistes). [...]
[...] La crise va débuter sur la question très épineuse de la religion. Ainsi, le chef du gouvernement lors de la crise, en l'occurrence Jules Simon, va subir la foudre de ses collègues Républicains il va essayer d'appliquer les lois que ceux-ci souhaitent voir entrer en vigueur. Cependant, Mac Mahon n'est pas de cet avis et le réprimande. Pris en étau, Simon démissionne le 16 mai 1877 et Mac Mahon engage une confrontation et rappelle de Broglie pour le gouvernement. La Chambre des députés refuse. [...]
[...] Adolphe Thiers engage alors une répression extrêmement violente contre les Communards. Pour se faire, il a rassemblé une armée, prénommée les Versaillais par leurs ennemis. C'est la Semaine Sanglante. de la population ouvrière de Paris est fusillée. Thiers sera perçu comme le fusilleur de la Commune et sa réputation va en pâtir très sérieusement. - La République aura donc réprimé un mouvement révolutionnaire. Cela va changer les choses puisqu'elle sera maintenant perçue comme un régime pouvant maintenir l'ordre Les républicains réprimés ne sont pas les modérés mais plutôt les extrémistes. [...]
[...] A cette époque, les Républicains doivent réussir à changer leur image de révolutionnaire en effet, le peuple y préfère le côté modéré des monarchistes. La Commune de Paris (printemps 1871) : - Paris est assiégé par l'armée Prussienne. La classe ouvrière s'est largement paupérisée durant le 2nd Empire, leurs conditions matérielles se sont dégradées. De plus ils n'acceptent pas la victoire des monarchistes lors des élections de février. Les ouvriers sont donc au minimum favorables à la République, sinon révolutionnaires. - Débute alors l'insurrection. En mars 1871, c'est l'élection de la Commune de Paris. [...]
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