En 1864, au Canada, l'instabilité parlementaire et l'administration des finances publiques atteignent une telle gravité qu'elles plongent le pays dans une crise autant nationale qu'internationale. D'Ouest en Est, des dirigeants politiques prennent l'initiative de se regrouper en une seule force conservatrice pour assister à la naissance d'une Confédération canadienne. En effet, c'est cette Coalition qui aura pour mission de restructurer le squelette du gouvernement mis en place.
«Ces pères fondateurs» préconisent le démantèlement d'une union législative pour faire place à une union fédérale. Or, cette Confédération ne plaît pas à tous et d'autres dirigeants politiques formeront à leur tour l'opposition pour renoncer à la création même d'une seule nation. Par conséquent, un débat sur la pertinence de la naissance ou pas d'une Confédération canadienne s'animera une première fois à Charlottetown dans la province des Maritimes et une seconde fois à Québec. Parmi les protagonistes en faveur d'une union fédérale et membres de la Coalition : John A. Macdonald le chef des libéraux-conservateurs au Canada-Ouest, George-Étienne Cartier le chef des Bleus du Canada-Est et George Brown le chef du parti réformiste. De l'autre côté de la table de négociation, les têtes importantes de l'anti-Confédération sont Antoine-Aimé Dorion chef des Rouges au Canada-Est, Henri-Gustave Joly et le député de Richelieu Joseph-Xavier Perrault
[...] Les arguments pour la Confédération canadienne : La scène politique et sa gouvernance sur toutes les colonies britanniques d'Amérique du Nord est perturbée. Effectivement, plusieurs aspects en sont responsables et c'est ce qui amène les acteurs politiques à trouver de nouvelles solutions constitutionnelles. De ce fait, on commence à faire part d'une centralisation de ces colonies. D'ailleurs, la Coalition Macdonald-Cartier-Brown présentera le projet fédéraliste comme cette solution optimale pour renforcer la puissance économique, l'expansion stratégique et le maintien du système parlementaire et des institutions britanniques. [...]
[...] Débats parlementaires sur la question de la Confédération des provinces de l'Amérique britannique du Nord Introduction : En 1864, au Canada, l'instabilité parlementaire et l'administration des finances publiques atteignent une telle gravité qu'elles plongent le pays dans une crise autant nationale qu'internationale. D'Ouest en Est, des dirigeants politiques prennent l'initiative de se regrouper en une seule force conservatrice pour assister à la naissance d'une Confédération canadienne. En effet, c'est cette Coalition qui aura pour mission de restructurer le squelette du gouvernement mis en place. [...]
[...] Il refuse le concept d'une représentation basée par sur la population, soutenu par George Brown et insiste sur la conservation d'un système d'égalité régionale. De plus, le système fédéral, doté d'un pouvoir centralisé, n'offre aucune réelle considération aux gouvernements des autres provinces. Par ailleurs, Joly cite de nombreux exemples historiques de pays où la Confédération fut un échec total. Il rajoute que la différence des traditions, des cultures, des religions, de l'identité et de la langue sont tous des facteurs qui viennent à l'encontre d'une union fédérale. [...]
[...] Il serait intéressant de se questionner laquelle des deux théories serait validée dans le futur : le Canada serait-il une Confédération condamnée comme les précédentes au démantèlement comme le craignait Dorion ? La Confédération a t'elle permit de créer un Canada fort et indépendant des États-Unis tant économiquement que politiquement? Assisterons-nous un jour à la naissance d'un Québec indépendant ? Citation du professeur Marc Chevrier dans le cadre du cours POL1600, 2e cours. http://www.collectionscanada.gc.ca/confederation/023001-2309-f.html «Débats parlementaires sur la question de la Confédération des provinces de l'Amérique britannique du Nord», P.603. Parlement provincial du Canada, Québec, Hunter, Rose et Lemieux, imprimeurs parlementaires Extraits. [...]
[...] et dont les pouvoirs immenses permettent droit de véto» sur les lois des provinces. Il dénonce les intérêts financiers de l'élite anglophone qui utiliserait le projet de Confédération comme prétexte pour assouvir son appétit de croissance et de profit sur le dos des canadiens-français. Il évoque principalement le projet de chemin de fer et les conflits d'intérêts qui existent entre certains membres de la Coalition et leur appartenance aux compagnies ferroviaires. Finalement, Dorion déplore le manque de transparence de ce projet de Confédération et défend l'idée de le soumettre au vote de la population. [...]
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