Constitution, Conférence du Général de Gaulle du 31 janvier 1864, politique, gouvernement, chef de l'Etat, Président de la République, dyarchie, bicéphalisme, séparation des pouvoirs, période de cohabitation
Dans la conférence de presse du 31 janvier 1964 tenue par de Gaulle, ce dernier exprime « On ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet. Mais justement, il n'en est rien ». Avec ces paroles, il est nécessaire de différencier bicéphalisme et dyarchie, ce qui éviterait toute confusion en ce qui concerne l'organisation de la répartition du pouvoir exécutif dans la Constitution de la Vème République.
Le 31 janvier 1964, de Gaulle, alors au pouvoir depuis déjà 5 ans donne une conférence dans laquelle il va exprimer la légitimité de la Vème République, ainsi que le fait que celle-ci réponde parfaitement aux besoins de la France à cette période.
[...] Mais dans le cas contraire, alors le cas de dyarchie que de Gaulle estime qu'on ne saurait accepter au sommet , serait une réalité. Dans une telle situation, le contreseing du Premier ministre imposé n'est alors plus une formalité mais une obligation. Le Président, qui, en temps normal a plutôt tendance à assister à une extension considérable de ses pouvoirs, assiste à une réduction de ses prérogatives et doit désormais partager la direction totale de la politique avec un Premier ministre aux idées contraires. [...]
[...] Ainsi et tel que de Gaulle l'exprime dans cette conférence, c'est la Constitution qui organise cette répartition ou partage des pouvoirs. En effet, le Général énonçait Quant à la répartition des pouvoirs, elle a été observée suivant ce que prévoit notre Constitution , Constitution définie par de Gaulle comme un esprit, des institutions, une pratique . Alors, dans quelle mesure la conférence de de Gaulle du 31 janvier 1964 expose l'exercice du pouvoir exécutif par le chef de l'État et du gouvernement, sans pour autant consacrer une dyarchie ? [...]
[...] Dans quelle mesure la conférence de De Gaulle du 31 janvier 1964 expose l'exercice du pouvoir exécutif par le chef de l'État et du gouvernement, sans pour autant consacrer une dyarchie ? Dans la conférence de presse du 31 janvier 1964 tenue par de Gaulle, ce dernier exprime On ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet. Mais justement, il n'en est rien . Avec ces paroles, il est nécessaire de différencier bicéphalisme et dyarchie, ce qui éviterait toute confusion en ce qui concerne l'organisation de la répartition du pouvoir exécutif dans la Constitution de la Vème République. [...]
[...] Pourtant, De Gaulle affirme explicitement il n'en est rien . Un rapport de force persistant entre Président et Premier ministre. Même s'il est de nature évidente que le pouvoir exécutif est confié dans les mains de deux acteurs essentiels, le chef de l'État a une tendance prédominante De plus, le bon fonctionnement est assuré quand les deux chefs sont du même parti, mais il en est autrement en période de cohabitation La prédominance du Président de la République Le peuple souverain, en élisant le Président, l'investit de sa confiance . [...]
[...] Cependant, les rapports entre le chef de l'État et chef du gouvernement dépendent de la majorité parlementaire. Cela signifie donc que seules les compétences propres du Président restent au Président, sinon, toutes les autres prérogatives sont réellement partagées. De Gaulle n'a jamais eu à faire à ce genre de situation ; pourtant, le régime de la Vème République a pu connaître à de nombreuses reprises une période de cohabitation, dont la plus longue fut sous Jacques Chirac et dura 5 ans. [...]
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