« C'est encore à table qu'on gouverne ! » (Bossuet)
A l'image des autres catégories de la vie sociale, la cuisine est un phénomène universel. La préparation et la consommation de nourriture sont en effet des activités communes à tous les hommes. Pourtant, si les travaux d'anthropologie et d'ethnologie classiques ont rassemblé un certain nombre de recettes ou d'observations, celles-ci sont rarement systématiques et ne sont pas un objet d'étude central. Pourtant la relation de l'homme à son alimentation, les rites, rituels et usages autour de la cuisine dans les sociétés constituent des sujets d'étude importants.
On s'intéressera particulièrement aux travaux de Claude Lévi-Strauss. Dans Anthropologie structurale où il propose une étude de cuisine comme champ d'application de la méthode de l'analyse structurale, puis dans L'origine des manières de la table, où il présente un « petit traité d'ethnologie culinaire », Claude Lévi-Strauss offre de nombreuses directions de recherche. Partant de l'analyse des mythes de l'Amérique, il montre que la cuisine tient une place fondamentale dans la mythologie et qu'elle sert d'arguments à la pensée pour exprimer des oppositions fondamentales.
[...] Pour reprendre la terminologie de Denis-Constant Martin, la cuisine reste un objet politique non identifié ! Loin de chercher à faire une science politique différente les chercheurs ont souhaité investir cet objet d'études pour montrer de quelles façons les goûts et pratiques alimentaires s'inscrivaient dans l'espace public et portaient des imaginaires et des styles de vie (Max Weber) fonctionnant à certains égards comme des répertoires politiques. Les incursions dans l'Histoire nous prouvent que la table et ses plaisirs font partie intégrante du processus politique depuis au moins la Haute Antiquité. [...]
[...] L'interdiction du banquet du 22 février 1848 et les débordements populaires qui suivront déclenchent la révolution de 1848, union populaire et révolutionnaire des démocrates royalistes et des républicains. Alors, la table influence-t-elle les décisions politiques ? Est-elle le lieu où on célèbre un accord ou plutôt celui où on le prépare ? Jean-Pascal Daloz, chercheur au CNRS rattaché à l'IEP de Bordeaux, défend l'idée que l'art de table est merveilleusement complice quand il s'agit de créer les conditions de l'échange et de favoriser la conciliation. [...]
[...] Après l'accouplement, les corps des maquettes vont alors pourrir sur la grève, mais la génération suivante est déjà en train de dévaler l'onde fraîche pour rejoindre la mer nourricière (Alma mater) seule à même de permettre un développement correct. Rillettes de maquettes Prendre une formation des enseignants dodue et aux écailles luisantes. Lui couper la tête et lui enlever les entrailles (formation disciplinaire, formation pédagogique). Enlever avec soin le stage, qui risquerait de gâcher le goût de la préparation ; le jeter. Découper la formation en filets dont chacun sera négocié séparément. [...]
[...] Dis-moi où tu manges, je te dirai qui tu es Les plaisirs de la table peuvent être des outils à disposition des hommes politiques. Les lieux fréquentés viennent apporter un éclairage sur l'image que l'homme politique revoit à ses électeurs. Alors que Jacques Chirac affectionnait les brasseries traditionnelles où il invitait ses acolytes européens à déguster bières et plats traditionnels, Nicolas Sarkozy choisissait lui de fêter sa victoire aux Présidentielles en invitant amis politiques et amis people au très chic (et très cher) Fouquet's sur les Champs Élysée. [...]
[...] Pour se détendre : Une recette de cuisine politique Le soufflé de promesse. (issu du site : http://lecridupeuple.over-blog.com/article-4360171-6.html et adapté par votre serviteur) Ingrédients : Un problème de société ou un problème très frais : exemple la réforme de l'université Des propositions simples (voire simpliste) Quelques chiffres (une pincée) Une tribune médiatique (télévision, radio ou grand meeting) Un bouquet de phrases types Préparation : Prenez le problème majeur de société - certains préfèrent utiliser un problème plutôt frais la réforme de l'université par exemple Appliquez lui une ou plusieurs possibilités de solutions de préférences simples, voire simplistes (c'est meilleur) même absolument irréalisables (c'est ce qu'il y a de bien dans la promesse, vous pouvez voir les choses en grand et faire rêver) Saupoudrez d'une pincée de chiffres qui devront être rares, mais précis à la fois et si possible échéancés Faites ensuite monter votre soufflé dans la tribune (la meilleure restant bien sûr la télévision) en accompagnant votre préparation d'une ou plusieurs phrases types "Je m'y engage personnellement "ou "je suivrais ce dossier personnellement" ou encore "je vais me tenir informé heure par heure" . [...]
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