L'histoire de Cuba et le regard de la population sur le régime castriste

Résumé du document

Avec 111 000km² environ et 11 millions d'habitants, l'île de Cuba est petite de par sa superficie mais se trouve pourtant à une place stratégique. Située au sud-est du littoral états-unien à seulement 128,75 km des côtes de la Floride, et à 289,68 km du Mexique, ce pays, bordé au nord par l'Océan Atlantique et au Sud par la Mer des Caraïbes, a toujours occupé une place géopolitique importante depuis 1956, date de la révolution castriste.

Extraits

[...] Les affaires ne s'arrangent pas pour Castro, qui tombe malade, et qui doit donner le pouvoir d'urgence à son frère Raùl en 2006. Il le reprend tout de même l'année suivante, tant bien que mal. En raison de l'embargo américain et de son propre système politique, Fidel Castro aura vu sa population lui tourner le dos à plusieurs reprises car son régime politique se résume en répressions et en exils. Manipulée par les Etats-Unis et privée de droits par leur actuel dictateur, une partie de la population garde un regard pessimiste du pouvoir castriste. [...]

[...] Or La suite des évènements provoqués par Fidel Castro ne lui convenant plus, il s'est donc opposé au chef. Raúl Rivero achève son dernier article d'homme libre : il rend compte de la vague d'arrestations de tout Cuba. La liste des interpellations s'allonge sans arrêt (journalistes indépendants, dissidents, militants des droits de l'homme). C'est la plus importante opération de répression politique du régime depuis personnes seront arrêtées et condamnées à des peines de 8 à 28 ans de prison. En moins d'une semaine, la justice cubaine distribue 1454 années de prison. [...]

[...] Depuis, l'horreur s'est emparée de la vie des Cubains : exécutions, disparitions, prisons . tout cela avec la complicité de la communauté internationale. En février de l'année dernière, profitant du chaos provoqué par la guerre en Irak, le régime cubain a déclenché une fois encore, sur l'ordre du dictateur en chef Fidel Castro, une vague de répression atroce. Soixante-quinze personnes (tous des dissidents écrivains, poètes, journalistes et bibliothécaires indépendants) ont été condamnées lors de procès sommaires à des peines allant de 18 ans à 28 ans de prison. [...]

[...] Les deux hommes entament alors une guérilla depuis le maquis de la Sierra maestra. En face : rien de sauvable, Battista était toujours resté un sergent de base. Un jour, tout bascula, Castro renversa le gouvernement et entra dans la Havane, cette victoire fut soldée par la fuite de Batista en 1959. Presque tous les notables cubains s'enfuirent dans leurs vedettes ou dans leurs avions personnels. Cuba se retrouva du jour au lendemain sans médecin, sans ingénieur, sans technicien. Castro trouva alors dans la population cubaine un soutien immédiat et massif, en lançant un simple et vibrant appel à la radio : "Venez défendre votre révolution Les commandos envoyés déposèrent les armes devant une fourmilière humaine. [...]

[...] Toute référence au marxisme-léninisme fut supprimée de la Constitution cubaine. Le mécontentement général et l'aggravation de la pauvreté amenèrent le gouvernement cubain à engager des réformes économiques : en juillet 1993, la possession de dollars, auparavant considérée comme un délit, fut légalisée et en octobre 1994, les marchés libres de paysans furent de nouveau autorisés. En même temps, le régime continua de bafouer les droits de l'homme et le nombre d'incarcérations arbitraires et de prisonniers politiques demeura important. Articles et témoignages Huber Matos, né en 1918, est une des figures de la révolution cubaine avec Fidel Castro et le Che. [...]