Après avoir connu un régime stationnaire avant la révolution industrielle de la fin du XIXeme siècle, la croissance dans les pays développés a été multiplié par plus de 15 en moyenne en moins de deux siècles. La croissance a ainsi montré tout son caractère bénéfique pendant la période des 30 glorieuses par exemple, où la production progressait chaque année de plus de 5% dans les pays développés, et notamment en France.
La croissance est un des objectifs finaux recherché par les politiques économiques. Ainsi, sa relance est au centre des décisions politiques et devrait par conséquent avoir un caractère bénéfique sur le bien être des populations concernées.
La croissance désigne une augmentation continue de la quantité et de la qualité des biens et des services produits chaque année dans un pays, elle permet potentiellement de satisfaire plus de besoins et de désirs et de mieux les satisfaire, améliorant ainsi le niveau de vie des individus. Cependant, les profondes inégalités entre pays en voie de développement et pays industrialisés, les problèmes environnementaux, et les défauts de l'indicateur de croissance nous obligent à repenser le phénomène, en accord avec les théories économiques qui veulent parvenir à une optimalité de la croissance.
Ainsi, dans quelles mesures la croissance peut-elle être bénéfique pour les économies ? Si dans un premier temps, la croissance est une phénomène recherché par toutes les économies en vue de son caractère bénéfique, elle n'en est pas moins dépourvu de limites, tant sur ses effets que sur son contenu.
[...] Il en ressort que notre rythme de croissance ne pourra se perpétrer indéfiniment de par les facteurs terres et le facteur population et qu'elle n'est pas toujours bénéfique à long terme. Retour aux théories malthusiennes et Smith.) La production serait limitée par la terre saturée, les nouveaux économistes disent que la croissance sera bloquée par la capacité d'absorption limitée de l'environnement La croissance ne favorise pas toujours le développement et est facteur d'inégalités De plus, la recherche accrue de la croissance ne favorise pas toujours le développement. À quoi sert une augmentation des richesses si elle est mal répartie ? [...]
[...] Cette croissance est vouée à des limites. À cause des rendements décroissants de la terre et de l'augmentation de la population, le rapport travail- terre diminue, sa productivité marginale diminue et la croissance est condamnée à s'arrêter. Malthus avait une vision encore plus pessimiste des choses, en pensant que la pression de la population entraînerait des salaires en dessous du niveau de subsistance, qui entraînerait une forte mortalité et le déclin de la population. Pareil pour Marx, qui considère lui aussi que la croissance économique n'est pas un phénomène durable. [...]
[...] Même si elle accompagne souvent le développement et le bien-être de la population, il ne faut pas négliger son caractère néfaste. De nouvelles théories économiques sont apparues avec les nouvelles préoccupations : certains prônent des théories incongrues comme limiter la population, arrêter de procréer, pour à long terme stopper la croissance, théorie qui rejoint encore une fois le pessimisme de Malthus. Une solution modérée au problème est certainement le développement durable, nouveau mode de développement théoriquement inspiré par la volonté de concilier l'amélioration du bien-être des générations présentes avec la sauvegarde de l'environnement pour les générations futures. [...]
[...] La croissance économique ne prend pas en compte l'économie souterraine, constituée de l'ensemble des activités économiques qui n'est pas, ou très mal enregistré par la comptabilité nationale. Production de richesses qui ne sont pas comptabilisées dans le PIB comme les activités non marchandes non comptabilisées : économie domestique, activités communautaires et associatives qui sont pourtant bel et bien sources de richesses. Les activités marchandes illicites telles que les trafics de drogues, ou les fraudes fiscales . Ainsi que les marchandes dissimulées comme le travail au noir. L'existence d'une économie souterraine tend ainsi à sous-estimer la production et la création de richesses dans une économie. [...]
[...] En même temps, on peut avoir de productions superflues. (Production de sac plastique utilisable qu'une fois, est-ce vraiment une source de richesse Ainsi, plus de croissance ne permet pas toujours d'enrichir le PIB. Le PIB étant un indicateur imparfait, qui prêche par excès ou par défaut. Il est par conséquent très difficile de l'estimer statistiquement : la productivité par tête prend en compte le facteur travail, le facteur capital et il reste un RESIDU dont on ne sait quoi faire. [...]
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