Karl Heinrich Marx, né le 5 mai 1818 à Trèves en Rhénanie (région d'Allemagne) et mort le 14 mars 1883 à Londres, était un activiste politique, philosophe et théoricien, célèbre pour sa critique du capitalisme et sa vision de l'histoire comme résultat de la lutte des classes, à l'origine du marxisme.
Il est issu d'une famille bourgeoise, d'un père avocat. Il commence des études de droit puis se redirige vers l'histoire et la philosophie. Influencé par Hegel, il entre dans le cercle des « jeunes hégéliens », encore appelés « hégéliens de gauche ». Il s'exila à Londres, où il mourut et bien que fils de bourgeois, il connut la misère, en témoigne ses correspondances avec son ami proche Engels, où il témoigne de sa difficulté à nourrir sa famille et à les soigner, faute d'argent. Le fils de Marx mourra d'ailleurs de faim.
Admirateur de la Commune de paris, à laquelle il a personnellement assisté, il élabore une critique virulente des régimes issus des trois grandes révolutions et des déclarations de droit qui en résultèrent, fondant selon lui un système capitaliste au service de la seule bourgeoisie. Seul le fascisme a rivalisé avec une telle remise en cause de l'idée des droits fondamentaux des individus. En quoi l'Etat est-il au service de la société bourgeoise ? Et en quoi cela explique-t-il a ses yeux, l'artificialité de ce qui est communément appelé «Droits de l'Homme » ?
[...] Influencé par Hegel, il entre dans le cercle des jeunes hégéliens encore appelés hégéliens de gauche Il s'exila à Londres, où il mourut et bien que fils de bourgeois, il connut la misère, en témoignent ses correspondances avec son ami proche Engels, où il témoigne de sa difficulté à nourrir sa famille et à les soigner, faute d'argent. Le fils de Marx mourra d'ailleurs de faim. Admirateur de la Commune de paris, à laquelle il a personnellement assisté, il élabore une critique virulente des régimes issus des trois grandes révolutions et des déclarations de droit qui en résultèrent, fondant selon lui un système capitaliste au service de la seule bourgeoisie. Seul le fascisme a rivalisé avec une telle remise en cause de l'idée des droits fondamentaux des individus. [...]
[...] Marx ne veut pas revenir sur les conquêtes de la Révolution française, il veut les achever. Il n'est pas anti-démocratique, ni anti-liberté, ni anti- égalité. Ce qui l'indigne c'est que la démocratie soit exclusivement politique, que l'égalité n'aille pas au-delà du bulletin de vote, que la liberté, proclamée par la Constitution, n'empêche pas l'asservissement du prolétaire ou les 12 heures de travail des femmes ou des enfants. S'il a baptisé formelles les libertés politiques et personnelles, ce n'est pas qu'il les méprisât, c'est qu'elles lui semblaient dérisoires tant que les conditions réelles d'existence empêcheraient la plupart des hommes de jouir authentiquement de ces droits subjectifs. [...]
[...] Personne d'autre que le membre de la société bourgeoise dira Marx. a. La double vie de l'individu, fondée sur la différence sémantique entre homme et citoyen La démocratie, issue de la Révolution française, est fondée sur la séparation entre la vie réelle de l'homme dans la société civile, où il satisfait égoïstement ses besoins individuels et sa vie imaginaire dans le ciel politique où le citoyen réalise, de façon illusoire, son être générique (d'individu en relation avec les autres au sein d'une même communauté). [...]
[...] L'application pratique du droit de liberté est le droit de propriété privée. (Voir la déclaration). Cette liberté individuelle, avec son application, forme la base de la société bourgeoise : c'est le droit de jouir de sa fortune et d'en disposer à son gré, sans se soucier des autres hommes, indépendamment de la société : le droit de l'égoïsme. Elle fait voir à chaque homme, dans un autre homme, non pas la réalisation, mais plutôt la limitation de sa liberté Comment parvenir à l'insertion de l'idéal démocratique dans la société civile ? [...]
[...] On peut conclure en disant que l'on peut ressortir trois grands traits de la critique marxiste des Droits de l'Homme : - Le but ultime : révolution destinée à la mise en œuvre d'une dictature temporaire du prolétariat comme étape vers la disparition de l'Etat et son remplacement par la société. - L'utopie de Marx : créer une société dans laquelle tous les hommes seraient en mesure, durant toute leur existence, d'accomplir effectivement l'idéal démocratique. - Le dernier, la confiance qu'a Marx dans la capacité des hommes unis à devenir maîtres de la nature et maîtres de la société. On peut même citer une anecdote : De nos jours, les démocraties libérales demandent plus de liberté aux régimes socialistes, tandis que ces derniers demandent plus d'égalité aux démocraties libérales. [...]
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