Haïti est un Etat situé à l'ouest de l'île d'Hispaniola qui abrite également la République Dominicaine dans les caraïbes. Haïti est une ancienne colonie française qui a déclaré son indépendance en 1804. Notre étude va se délimiter à la période allant du 29 septembre 1991, date du coup d'état du général Cedras, au 19 septembre 1994, date du débarquement des forces américaines sur l'île. Nous définissons ainsi le conflit comme une succession de « ruptures » avec les situations stabilisées originelles ou bien mise en place artificiellement lors du conflit. Nous donnons en effet prédominance à l'action de la communauté internationale pour régler ce conflit que nous considérons globalement comme interne. Nous introduirons notre propos par une rapide chronologie de la crise. Le 21 septembre 1991, le premier président élu au suffrage universel de la République d'Haïti, Aristide, est renversé par le Général Cedras. La prise de pouvoir est sanglante et lors de la nuit du 29 septembre a lieu un massacre des couches sociales pauvres de la capitale car « il faut que les pauvres comprennent qu'éliminer des mouches, des rats ou des pauvres, c'est la
Même chose ». Le nouveau Gouvernement, toujours soutenu par l'armée, assoit alors un Contrôle total de la population dans la capitale Port-au-Prince, dans les trois mois qui suivent.
Pendant trois ans l'armée du Général Cedras régnera donc de manière arbitraire sur tout le Territoire d'Haïti. Nous développerons deux réflexions essentielles au cours de notre étude. La première sera d'ordre interne, national, plus spécifique à la crise du pays concerné, tandis que la seconde portera sur les conséquences d'ordre international que cette dernière a engendré, notamment pour les États-Unis, la France et l'ONU. Nous distinguerons en cela les deux niveaux de variables qu'a mis en place Brecher.
[...] La communauté internationale est intervenue dans cette crise, car elle ne pouvait approuver les méthodes répressives en Haïti avec la mise en place d'un embargo et d'un blocus. Puis avec des mesures civilo-militaires avec une intervention militaire lors de l'opération Restore Democracy (résolution 940). Nous voyons bien qu'il s'agit d'une crise interne qui par la répression excessive d'un pouvoir illégitime l'a transformé en crise internationale, car plus d'un pays était concerné. Il s'agit tout de même d'une crise internationale de faible intensité car le nombre d'acteurs était limité. [...]
[...] La démographie actuelle renforce la fracture de la société, tout en étant qu'une autre conséquence de la colonisation. En Haïti, la démographie se caractérise par un nombre de jeunes croissants. Ces jeunes ont pour objectif un changement de la société, avec le développement d'une notion de négritude qui s'oppose aux traditionalistes qui souhaitent laisser inchangée la structure de la société du pays. Nous voyons bien que l'unité du pays est très précaire, et ce n'est qu'une unité vis-à-vis de l'étranger. [...]
[...] Charles Quint instaura en 1516 la traite des noirs qui durera jusqu'en 1793. A partir de 1802, Haïti entre dans un processus de luttes indépendantiste. Cette révolution a été favorisée par les valeurs de la révolution française de 1789. En 1804, Haïti déclare son indépendance, qui sera reconnu par la France que le 17 avril 1825. Pour Pierre Pluchon, les indigènes haïtiens sont des américains car ils n'ont pas de culture propre. Leur culture est le résultat d'influences diverses et de colonisations successives. [...]
[...] D'autre part, au moment où les organisations internationales tentent de retrouver leur légitimité dans un système mondial en quête de définition depuis la chute de l'URSS, on voit que l'ancienne diplomatie ou mode de régulation bilatéral, persiste. Cependant des conditions normales de vie en Haïti ne sont pas revenues et la population souffre toujours est l'état d'urgence humanitaire a de nouveau été prononcé en 2004. Peut-on réellement parler de fin de la crise ? Bibliographie L ivres - Médecins Sans Frontières, Populations en danger 1995 : Rapport annuel sur les crises majeures et L'action humanitaire, éd. La Découverte, coll. Pluriel. - Pierre PLUCHON, Histoire des Antilles et de la Guyane éd. [...]
[...] Il a aucune unité sociale, et les haines entre les deux milieux est forte, comme le montre par exemple le me massacre dans les quartiers populaires qui a eu lieu le 29 septembre 1991. La classe dominante est composée en majorité de familles descendantes des colons et des mulâtres. La classe antagoniste regroupe en majorité des populations noires avec une majorité de jeunes. De plus la culture haïtienne n'existe pas réellement, elle est comme nous l'avons déjà dit dans la variable précédente le résultat de l'agglomération de diverses cultures. [...]
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