27 novembre 2005 : les banlieues s'embrasent. Après la mort de deux jeunes, électrocutés tandis qu'ils étaient poursuivis par la police, des émeutes urbaines se déclenchent d'abord à Clichy-sous-Bois, puis s'étendent dès le 2 novembre à la France entière.
La tension est exacerbée par l'éclatement d'une grenade lacrymogène à proximité de la mosquée de Clichy-sous-Bois. La violence se déchaîne, incendiant des voitures, des commissariats, des gymnases, des écoles, etc. (...)
[...] Problème de rester des jeunes de l'immigration cf. chanson Sniper. Sur la question d'un phénomène religieux. Peut être considérée comme un facteur de débat sur le port du voile + racisme de certains contre l'islam (De Villiers), certains musulmans se sentent frustrés voire méprisés par les politiques publiques de construction de mosquées. Mais durant les émeutes elle a au contraire souvent joué un rôle d'apaisement. A noter : ce n'est pas forcément un bon signe qu'une religion prenne le rôle de la République. [...]
[...] Les principaux facteurs du problème des banlieues A. Des facteurs internes à la ZUP Du béton ! L'architecte Roland Castro distingue trois caractéristiques du lieu de vie : le type d'habitation, le quartier et le territoire. Cas des banlieues : lieu impersonnel, fonction unique d'abris contre les intempéries Quartier : Lieu où les services publics sont deux fois moins présents que sur le reste du territoire peu de présence du bâtiment public, qui représente l'Etat. Territoire : mal aménagé, répondant à des logiques urbaines qui lui sont propres, pas en adéquation avec le territoire alentour. [...]
[...] Education, échec scolaire. En ZEP, jeunes professeurs, manque de moyens. Echec directement lié au sentiment de certains du à quoi bon ? encore moins de perspectives de débouchés que dans le reste de la population. Estime de sois en perdition. Difficultés de maintient du lien social. B. Des facteurs en lien avec le regard de l'extérieur Manque d'espoir. Taux de chômage très élevé en banlieue (proche de 20%). Fort ressentiment de discrimination selon l'origine, qu'elle soit ethnique ou géographique. [...]
[...] La crise des banlieues 27 novembre 2005 : les banlieues s'embrasent. Après la mort de deux jeunes, électrocutés tandis qu'ils étaient poursuivis par la police, des émeutes urbaines se déclenchent d'abord à Clichy-sous-Bois, puis s'étendent dès le 2 novembre à la France entière. La tension est exacerbée par l'éclatement d'une grenade lacrymogène à proximité de la mosquée de Clichy- sous-Bois. La violence se déchaîne, incendiant des voitures, des commissariats, des gymnases, des écoles, etc. Les émeutes tournent, chaque nuit, à l'affrontement avec les forces de l'ordre, tant et si bien que le gouvernement décide le 8 novembre l'état d'urgence sur le territoire métropolitain, prolongé de trois mois en conseil des ministres le 14 novembre. [...]
[...] Police de proximité créée en 1999, laissée en 2002. Certaines polices municipales ont depuis créées leur propre police de proximité, mais avec des moyens bien inférieurs à ceux de la nationale. Conclusion : Le fait de concentrer dans des quartiers dont l'urbanisme et l'habitat posent déjà problème, des populations subissant le chômage et la précarité, des discriminations sociales et ethniques, ne peut que conduire qu'à des explosions de violence, à la rupture du lien social et à l'abandon de toute appartenance citoyenne, ainsi qu'à la construction de référents culturels basés sur des oppositions à la société dominante et à toutes les formes d'autorité. [...]
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