Crise de l'Ancien Régime, absolutisme, Révolution française de 1789, Louis XIV, effondrement de la monarchie absolue, roi de France
Si, L'Ancien Régime ne débute à la fin du moyen-âge jusqu'à la révolution cette appellation est donné à la suite de la Révolution française. A partir des années 1750 la crise commence remettant en question le régime en place : la monarchie absolue. L'absolutisme qui vient du terme latin Absolus qui signifie « sans liens » met en évidence un pouvoir royal indépendant de toute autorité (le roi est seul décideur). Ce système va évoluer et connaître son apogée durant le règne du roi soleil, Louis XIV.
Mais c'est également durant son règne que la crise va voir petit à petit le jour. En effet, extravagant, le roi dépense des fortunes, saignant la population d'impôts et élargissant les dettes de l'Etats. A sa mort le règne de Louis XV puis de Louis XVI s'annonce difficile puisqu'il faut à la fois combler le déficit de l'Etat mais aussi calmer les contestations qui se font de plus en plus fortes. Finalement, la monarchie absolue va s'effondre sous le règne de Louis XVI malgré de nombreuses tentatives le roi n'aura pas su faire face à la crise de l'Ancien Régime débouchant à la Révolution.
[...] Finalement, ce projet rentrera en vigueur durant une brève période avant d'être suspendu. Enfin, au vu des problèmes sociétaux la société est largement réformée. Des réformes qui concernent principalement l'économie ainsi que l'introduction d'une certaine tolérance vis-à-vis de la population qui coïncide avec le besoin de liberté qui apparaît en même temps que le courant des Lumières. Concernant les tentatives de réformes économiques elles sont principalement insufflées par Turgot qui s'inspire essentiellement des thèses physiocrates. Turgot, au nom du libéralisme va prendre toute une série d'édits introduisant la liberté de circulation des céréales, la suppression de la corvée royale qui obligeaient les paysans à participer à la construction ou à l'entretient des route, l'abolition du système corporatif, etc. [...]
[...] La crise de l'Ancien Régime est-elle une simple contestation de l'absolutisme ou peut-on la considérer comme une crise générale annonciatrice de la Révolution française de 1789 ? Dans un premier temps nous verrons que la crise de l'ancien régime est généralisée puisqu'elle ne s'exerce pas seulement en politique. Puis, que si son origine est sociétale la crise aboutira à une contestation politique si virulente qu'elle mettra fin à la monarchie absolue. I. La crise de l'Ancien Régime : une crise générale touchant divers domaines et pas seulement la politique La crise de l'Ancien Régime naît de différents facteurs et ne constitue pas seulement une crise politique qui conduira à la révolution de 1789. [...]
[...] Le haut clergé dispose de revenus importants, notamment grâce à la dîme, qui est accaparée par de nombreux membres du haut clergé. Ainsi, les mœurs de la société évoluent avec l'augmentation des enfants illégitimes, l'encadrement familial plus laxiste prouvé par une forte mobilité de la jeunesse. Il n'est donc pas étonnant de constater que les idées également. Le courant des philosophes des Lumières remet en cause les principes de l'Ancien régime et développe des idées basées sur la raison, les libertés individuelles, etc. [...]
[...] Après la succession d'échec, l'Etat se trouve dans une impasse qui conduira tout droit à la Révolution. II.B La crise de l'Ancien régime : les répliques inutiles du roi devant la crise, avant-goût révolutionnaire La crise de l'Ancien régime correspond à une marche vers la révolution. En effet, durant cette crise on constate une forte poussée du mécontentement dû notamment au coût de la vie et donc aux conditions de vie de la société qui se dégradent. C'est l'entourage du roi et le roi lui-même qui sont pointés du doigt par la population. [...]
[...] Tandis que sous le règne de Louis XVI, la réforme de Calonne ayant pour objectif d'imposer un impôt aux propriétaires de terres, des terres classées en différentes catégories qui permettront de définir la somme à payer, sera rejetée. Ce refus met une fois de plus en évidence la faiblesse de la monarchie. Le domaine administratif est également enclin à être réformé. Envisagé par Turgot avec l'aide de Dupont de Nemours la réforme discutée suit une logique de décentralisation son objectif étant de créer des assemblées à trois niveaux : la paroisse, le district et la province dont les compétences étaient de se prononcer sur la levée des impôts et donner un avis sur l'administration. [...]
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