Tout d'abord, il faut se poser la question suivante : qu'est-ce que la criminalité ? La criminalité, selon le dictionnaire Larousse, correspond à « l'ensemble des actes criminels commis dans un groupe social donné au cours d'une certaine période ». Une fois au clair avec la définition du mot, il faut se pencher sur ce qui différentie la criminalité en Suisse de celle des autres pays. À ce stade, il est nécessaire de se pencher sur ce que dit la loi suisse. Il faut savoir qu'en Suisse on considère qu'il y a trois types d'infractions: les contraventions, les délits et les crimes. Les contraventions sont les infractions les plus légères, les délits, les infractions « moyennes » et les crimes sont les infractions les plus graves. Néanmoins, pour ce travail de recherche, nous allons nous concentrer plus particulièrement sur les crimes et les délits. Les contraventions, qui sont très fréquentes, seront mises à l'écart, sauf lorsque nous évoquerons les incivilités.
[...] La criminalité à Genève devient donc un enjeu politique pour les partis. Toutefois, comme je l'ai précisé dans mon introduction, ce travail n'a pas évoqué les causes d'une augmentation de la criminalité dans la ville, car c'est un travail tout aussi important que celui que j'ai réalisé. Si on imaginait un prolongement de ce travail, je pense qu'il serait judicieux de les aborder, car, tout au long de ma recherche, je me suis rendu compte qu'expliquer les causes aurait aussi été utile. [...]
[...] Il faut alors aller voir chez les médias locaux. Par exemple, Olivier Guéniat, dans un article du Temps, affirme que ce qui a changé, c'est qu'aujourd'hui certains n'hésitent pas à se mettre à plusieurs pour frapper un homme à terre. C'est cela qui est choquant. Il n'y a pas plus de violence gratuite qu'avant. Par contre, les jeunes vont plus loin dans le degré de violence Les actes de violence ne sont donc pas en hausse, mais le degré de violence, lui, augmente. [...]
[...] En effet, Maxence Carron, secrétaire politique des jeunes démocrates-chrétiens genevois, dit que la délinquance des mineurs n'a pas augmenté en 30 ans en Suisse 2. Augmentation du sentiment d'insécurité Un sentiment très présent en Occident Après avoir démontré que la criminalité à Genève est en hausse depuis quelques années, il faut désormais voir quel est son impact sur les habitants. Une hausse de la criminalité va de pair avec une hausse du sentiment d'insécurité. Le mot insécurité est défini par le dictionnaire Larousse comme un état d'un lieu qui n'est pas sûr, qui est soumis à la délinquance ou à la criminalité. [...]
[...] On y trouve, par exemple, les fraudes et les vols. Exemple : l'article 139 à l'alinéa 1 définit le vol comme celui qui, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, aura soustrait une chose mobilière appartenant à autrui dans le but de se l'approprier sera puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire Catégorie 3 : Infractions contre l'honneur et contre le domaine secret ou le domaine privé Nous trouvons ici les infractions quoi vont contre l'honneur et le domaine secret ou privé. [...]
[...] Néanmoins, les Genevois ressentent-ils tous cette crainte, cette peur due au manque de sécurité ? Et est-ce que sentiment d'insécurité et insécurité sont la même chose ? Dans un article de la Tribune de Genève[31], il est fait mention d'un sondage, réalisé par la police cantonale et la Mission suisse auprès de l'ONU auprès de 1082 personnes qui révèle que les expatriés et diplomates habitant Genève se sentent de moins en moins en sécurité. Un sondage permet de faire ressortir un sentiment, une perception des gens questionnés. [...]
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