Exposé portant sur la décroissance. C'est un concept apparu dans les années 70 avec Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994) économiste roumain installé aux États-Unis et père de la bio économie. Depuis quelques années, cette idée est réapparue sur le devant de la scène et elle est depuis peu devenue un véritable projet politique. Les théories de la décroissance sont-elles les plus efficaces à répondre aux problèmes à caractère politique, économique et environnemental de notre société ?
[...] Serge Latouche A bas le développement durable ! vive la décroissance conviviale ! Vincent Cheynet Le développement en question 4 janvier 2005 Eco-efficience : capacité à augmenter la production de biens tout en diminuant la consommation de matières premières et d'énergie. Mauro Bonaïuti A la conquête des biens relationnels Les Meadows les limites de la croissance rapport de 1972 au club de Rome. [...]
[...] Pour les partisans de la décroissance, le développement durable est une antinomie[6], il n'est en fait que l'occidentalisation du monde[7]. Le problème vient de la connotation du terme développement en effet dans nos société occidentales celui-ci est synonyme de croissance, donc elle est considéré comme une fin en soi et non plus comme un moyen. Beat Bürbenmeier, professeur d'économie politique à l'université de Genève et de St Quentin en Yvelines recense plus de 90 définitions du développement durable (ou soutenable). [...]
[...] Les économistes perdent leur statut de demi-dieux vivant». De plus la faible portée médiatique des idées sur la décroissance constitue aussi une limite, en effet l'idée de décroissance n'est pas encore très répandue à part dans quelques revues spécialisés. Cela reste un débat entre quelques militants et universitaires. Mais peut-être que cela va se développer avec la participation aux élections. Cette idée pourrait convaincre de nombreux électeurs et militants d'extrême gauche ou des verts. Certain détracteurs de la décroissance soutenable affirment que le progrès technique permettra de résoudre les problèmes de pollution, et que la matière première de l'économie moderne post-industrielle est davantage la connaissance que les ressources physiques. [...]
[...] Les populations pauvres ont droit à un temps de croissance économique. Il faudra bâtir des écoles pour supprimer l'analphabétisme, des centres de soins pour permettre à toutes les populations de se soigner et des réseaux pour amener l'eau potable partout et pour tous. Il est donc parfaitement légitime de continuer à appeler développement la possibilité pour tous les habitants de la Terre d'accéder à l'eau potable, à une alimentation équilibrée, aux soins, à l'éducation et à la démocratie. Jean-Marie Harribey Le principale changement lié à la décroissance concernera la réduction de la consommation d'énergie et de matières premières afin de retrouver une empreinte écologique égale ou inférieure à une planète, c'est-à-dire une production matérielle équivalente à celle des années 1960-1970. [...]
[...] La Décroissance, Nicholas Georgescu-Roegen (traduction par J. Grinevald et I. Rens) Sang de la terre reed Sites Internet : www.decroissance.org www.ladecroissance.net www.monde-diplomatique.fr www.decroissance.info www.alternatives-economiques.fr www.partipourladecroissance.net Bruno Clémentin et Vincent Cheynet La décroissance soutenable Lester R. Brown éco-économie p 14 [3]M. Biswanger From microscopic to macroscopic theories : entropic aspects of ecological and economic processes, in Ecological Economics - 1993 - p.209-234. Bruno Clémentin La croissance n'existe pas septembre 2005 Serge Latouche A bas le développement durable ! Vive la décroissance conviviale ! - sortir de l'économicisme. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture