Dossier sur l'agressivité des hommes et les causes de la guerre. Il se compose en 3 chapitres : les mécanismes biologiques, les limites scientifiques, et les aspects psychosociologiques de la guerre. Les points de vue de Keegan et Bouthoul sont exposés. Document de 1500 mots.
[...] L'agressivité est donc une adaptation réussit à l'environnement. A terme, ce caractère transmit à travers les générations se retrouve dans la majeure partie des individus de l'espèce. De plus les études comparatives avec le monde animal démontre l'hérédité du caractère violent, dans la mesure ou les hommes sont liés aux animaux dans l'évolution. Mais cette approche connaît des limites:"il ne pouvait expliquer comment certains caractères se modifiaient en vue d'une meilleure adaptation". Les apports de la génétique sur les origines de la violence sont certes enrichissants mais il reste néanmoins à déterminer: "La propension à l'agressivité de toutes espèces y compris l'homme, vis-à-vis de son environnement". [...]
[...] L'inhibition de l'agressivité même activée neurologiquement ne permet pas toujours d'éviter une agression dans les faits. Il s'agit donc de réfléchir sur l'environnement, certaines situations réveillant plus que d'autres des sentiments se manifestant par une agression: L'auteur décrit une situation ou une espèce serait génétiquement non violente. Et malgré cela, il reste "nécessaire de les maintenir dans un environnement exempt de toute forme de menace".le comportements humain n'est pas totalement prévisible, le contexte, la situation jouent en partie sur ses actes. [...]
[...] L'usage de la raison ou encore "l'évaluation des risques" condamne l'étude neurologique à n'être qu'un élément partiel de réponse En effet, les sentiments de peurs, de menace ou la concurrence hiérarchique observé dans certains groupes d'animaux laissent supposer le rôle que ces facteurs jouent dans l'agressivité humaine. les neurologues concluent eux mêmes que ces comportements ne peuvent être le résultat de seuls phénomènes biologiques. Ainsi keegan reste sceptique face à ses études. En effet, elles n'ont pas réussit à "comprendre comment l'agression est engendré et de quelle façon elle est contrôlé par le cerveau" La génétique. [...]
[...] Lorsque la peur, la menace ou encore l'hostilité sont "définis", des "signaux d'alertes" sont ainsi envoyés dans le système limbique, qui déclenche lui les comportements violents. Celui ayant plus un rôle fonctionnel que déterminant. "L'agressivité est une fonction du cerveau inférieur soumise au contrôle du cerveau supérieur". Les spécialistes ont donc constatés que si les cellules du système limbique (hypothalamus, septum, amygdale) étaient stimulées L'agressivité augmentait. En revanche, en cas de lésion de l'une de ces cellules, le sentiment de peur diminuait et avec l'agressivité. [...]
[...] Les motivations psychologiques sont donc réelles. G. Bouthoul(traité de polémologie) donne l'exemple du peuple allemand. "Hitler incarne le complexe d'infériorité allemand d'après 1918 et son caractère de persécuté/persécuteur". Il parle donc "d'une relation entre frustration et agressivité" "On peut exalter l'agressivité dès l'enfance". Bouthoul semble en accord avec la réflexion de Keegan sur le rôle joué par les facteurs "extérieurs". Il y donc une base physiologique mais les comportements sont variables selon les conditionnements psychologiques et le contexte social La guerre, un phénomène collectif. [...]
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