La recherche a une place importante au sein de la politique de coopération culturelle française. Pour cela, il est essentiel de multiplier diverses initiatives associant acteurs publics et acteurs privés afin de rendre la recherche encore plus compétitive. Nous distinguerons d'une part la recherche fondamentale qui regroupe les secteurs de la recherche universitaire non dépendants directement d'une demande du marché (par exemple les mathématiques) et d'autre part la recherche appliquée directement concentrée sur la satisfaction d'une demande sociale (par exemple l'agronomie). Le développement de la recherche va de pair avec la formation des élites scientifiques, culturelles et administratives.
Au-delà de la présentation sommaire des volets de cet axe, nous aimerions envisager les moyens réels de cette politique culturelle. Ces moyens seront présentés en deux temps, avec d'une part une insistance sur les structures portant les projets de coopération puis la valorisation de nouvelles formes de partenariat. N'y a-t-il pas une mutation de l'action culturelle française et une adaptation de celle-ci aux créneaux européens ? À travers l'examen de la dynamique des échanges culturels, nous serons à même d'esquisser les contours de cette nouvelle phase d'adaptation.
[...] Cet objectif est un élément classique de la diplomatie culturelle française. Il n'empêche que la recherche de nouveaux acteurs à la fois privés et publics est une nouvelle stratégie qui correspond aux impératifs de la mondialisation. Comme le note à juste titre François Roche dans un article récent intitulé La diplomatie culturelle dans les relations bilatérales (site de Sens public mars 2006)[18], le modèle universaliste de l'action culturelle française correspond plutôt à la période d'avant 1914. Fondamentalement, l'action culturelle française évolue suivant les schèmes d'un modèle partenarial typique. [...]
[...] L'exemple de la création de l'Agence nationale de la Recherche est un fait important dans l'adaptation de la France aux critères européens du 6e Programme cadre de recherche technologique. Suite à la grogne des chercheurs en France en 2004, le gouvernement a décidé de créer un groupement d'intérêt public Agence Nationale de la Recherche créé le 7 février 2005, plateforme destinée à financer des projets de recherche. La recherche française a des qualités, mais la création de cette structure est destinée à soutenir des projets susceptibles de stimuler la recherche française. [...]
[...] Nous pouvons prendre également l'exemple de l'assemblée parlementaire de la Francophonie à laquelle les membres appartiennent aux parlements francophones. http://www.apf.francophonie.org/spip.php?page=rubric2&id_rubrique=2 Site consulté pour la dernière fois le 3 mai 2008. http://www.ambafrance-zw.org/goto/article.php3?id_article=279 Site consulté pour la dernière fois le 29 mai 2008. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/action- culturelle_1031/les-instruments_11307/france- culturesfrance_11308/index.html Site consulté pour la dernière fois le 31 mai 2008. Les "élites" sont les individus les plus capables dans chaque branche de l'activité humaine. [...]
[...] La coopération franco-allemande, en termes de structures, est assez riche, puisqu'il existe de multiples possibilités d'étudier et de rechercher en Allemagne. Le Centre Marc Bloch a été inauguré le 8 septembre 1994, il travaille dans une optique pluridisciplinaire, associant sociologues, philosophes, historiens et linguistes. L'un des objectifs du Centre est de faciliter l'intégration européenne des nouveaux pays et la coopération culturelle entre la France et l'Allemagne. Chaque année, des étudiants, des chercheurs, des maîtres de conférences et des professeurs d'université échangent autour de colloques, séminaires et autres manifestations[10]. [...]
[...] La coopération culturelle : état des lieux La Recherche a une place importante au sein de la politique de coopération culturelle française. Pour cela, il est essentiel de multiplier diverses initiatives associant acteurs publics et acteurs privés afin de rendre la recherche encore plus compétitive. Nous distinguerons d'une part la recherche fondamentale qui regroupe les secteurs de la recherche universitaire non dépendants directement d'une demande du marché (par exemple les mathématiques) et d'autre part la recherche appliquée directement concentrée sur la satisfaction d'une demande sociale (par exemple l'agronomie). [...]
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