Autorité royale, François Ier, Mazarin, guerres de religion, pouvoir absolu
« Vive le Roi sans gabelle » clamaient en 1548 les paysans d'Aquitaine révoltés contre le nouvel impôt que leur imposait le pouvoir royal. Bien loin d'une remise en cause de la Monarchie absolue, la révolte se fonde contre les représentants du pouvoir comme les « gabeleurs », les hautes sphères de l'Etat, ces conseillers et ces ministres qui détournent le Roi des prérogatives royales.
Toutefois, les nombreuses contestations et révoltes au XVIème et XVIIème sont à associer au renforcement de l'autorité royale ou le droit du Roi de commander, d'être obéi. Cette autorité politique, sociale et religieuse est l'objet même de l'absolutisme qui se caractérise par la concentration des pouvoirs sans limite ni contrôle aux mains du seul monarque.
[...] Mais c'est bien le peuple qui possède la plus grande force d'insurrection, il pousse même à plusieurs reprises le Roi à quitter Paris. Les révoltes du peuple sont plus spontanées, notamment contre la politique fiscale et la détérioration de ses conditions de vie. Le contexte social et religieux est donc primordial car même si François Ier subissait des contestations en son époque, celles-ci sont incomparables avec les guerres civiles qu'ont subit Charles IX, Henri III et Mazarin. Les contestations se dirigeaient généralement contre les conseillers du Roi et le personnel d'Etat, contre un pouvoir plus centralisé au sein de l'Etat et plus étendu au sein du royaume. [...]
[...] La guerre civile ébranle le pouvoir Le pouvoir royal prit entre catholiques et protestants Echec de la politique de tolérance de Catherine de Médicis (EG d'Orléans, contrat de Poissy) La puissance des ligueurs au sein du royaume jusqu'aux plus hautes instances du pouvoir La puissance militaire des protestants Le régicide de Jean Clément : forme la plus extrême de contestation de l'autorité royale Affaiblissement successif du pouvoir royal pendant les hui guerres de religion Les complots (surprise de Meaux, insurrection de Paris, assassinant d'Henri III) La future accession d'un Roi protestant (flambée de violence, volonté de changer la loi salique, négation d'Henri de Navarre B. [...]
[...] François Ier jeta en son temps les prémices du pouvoir absolu par la volonté d'établir un Etat moderne et d'exercer un pouvoir sans partage. Mais l'acceptation fut partielle car les nobles voyaient dans ce changement une perte de pouvoir et le peuple subissaient les effets d'un Etat plus présent dans leur vie quotidienne. Mais déjà sous Henri II les premières contestations religieuses s'érigées contre l'autorité royale. Louis XIII et Henri II régnèrent sur la France en Roi contestés de toute part. Coincés entre catholiques et protestants, la légitimité royale s'affaiblit peu à peu, et le Roi essuie les complots. [...]
[...] La contestation de l'autorité royale de François Ier à Mazarin Vive le Roi sans gabelle clamaient en 1548 les paysans d'Aquitaine révoltés contre le nouvel impôt que leur imposé le pouvoir royal. Bien loin d'une remise en cause de la Monarchie absolue, la révolte se fonde contre les représentants du pouvoir comme les gabeleurs les hautes sphères de l'Etat, ces conseillers et ces ministres qui détournent le Roi des prérogatives royales. Toutefois, les nombreuses contestations et révoltes au XVIème et XVIIème sont à associer au renforcement de l'autorité royale ou le droit du Roi de commander, d'être obéi. [...]
[...] Paix de Reuil Fronde des Princes (1650) : Prince de Condé contre la régente, soulèvement en province Union des Frondes (1651): Mazarin s'exile chez l'électeur de Cologne, l'union éclate (septembre 1651 août 1653 ) Condé se réfugie à Bordeaux, pouvoir a l'Ormée, remonte vers Paris mais est battu à Saint-Antoine, perd en crédibilité et se réfugie aux Pays-Bas. Le roi rentre à Paris le 21 octobre 1953 ( la Fronde est un soulèvement des parlementaires, des bourgeois et des grands qui attisent l'insurrection du peuple. Malgré une évolution discontinue, de François Ier à Mazarin, l'autorité royale s'est renforcée par le biais du développement de l'absolutisme. [...]
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