Les premiers cas de Sida (Syndrome de l'Immunodéficience Acquise) furent descellés en 1981, soit il y a à peine trente ans. Le Sida correspond à la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire par un rétrovirus. Le Sida est le dernier stade de l'infection et se concrétise par la mort du malade. Il existe plusieurs rétrovirus responsable du Sida : le plus connu est le VIH (Virus de l'immunodéficience humaine). Il existe trois modes de transmission : par voie sexuelle, sanguine et de la mère à l'enfant dans les dernières semaines de la grossesse, au moment de l'accouchement et lors de l'allaitement. Il n'existe à l'heure d'aujourd'hui aucun vaccin ou remède susceptible de guérir le Sida, seule la prolifération du VIH au sein de l'organisme peut être ralentie, ce qui retarde la venue du « Stade Sida ».
L'Inde est aujourd'hui le pays le plus contaminé du monde avec une estimation des sidéens à 5,7 millions de personnes. Le rapport de l'Onusida estimait en 2006 à 40 millions le nombre de personnes porteuses du VIH dans le monde, alors que les chiffres de 2007 évaluent cette pandémie à 33,2 millions. Devons-nous nous féliciter de cette baisse notable des personnes contaminées ? Malheureusement non, puisque cette diminution s'explique simplement par de nouvelles méthodes d'estimation qui offrent des données plus précises ce qui a ainsi amené à une révision des estimations antérieures. 70% des corrections ont été effectuées dans six pays (l'Angola, l'Inde, le Kenya, le Mozambique, le Nigeria et le Zimbabwe) et un abaissement considérable fut apporté au chiffre indien : de 5,7 millions à 2,5 millions. Toutefois, nuançons ces propos en affirmant que même si la prévalence stagne, le nombre de personnes contaminées lui augmente bel et bien puisque 11 000 personnes sont contaminées chaque jour (mais la croissance démographique atténue la hausse de ce pourcentage.
[...] En conséquence, tout en réitérant notre attachement à l'Accord sur les ADPIC, nous affirmons que ledit accord peut et devrait être interprété et mis en œuvre d'une manière qui appuie le droit des membres de l'OMC de protéger la santé publique et, en particulier, de promouvoir l'accès de tous aux médicaments Dans le district de Sitamarhi dans l'état de Bihar (le plus pauvre d'Inde) près des deux tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté. L'alphabétisation des femmes n'est donc pas une priorité savent lire et compter). [...]
[...] Toutefois, nuançons ces propos en affirmant que même si la prévalence[2] stagne, le nombre de personnes contaminées lui augmente bel et bien puisque personnes sont contaminées chaque jour (mais la croissance démographique atténue la hausse de ce pourcentage). Quelle est la situation actuelle en Inde vis-à-vis du VIH/Sida ? Quelles sont les personnes les plus touchées par cette contamination et quels problèmes en découlent ? Quelles actions sont entreprises afin de lutter contre cette pandémie ? L'Inde, en concurrence avec l'Afrique du Sud, est le pays qui présente le plus de personnes atteintes du VIH/Sida (I.A). [...]
[...] Même si cette initiative permet d'approvisionner les séropositifs en ressources médicales, il ne touche que très peu de personnes. Ces initiatives locales sont des projets intéressants toutefois elles ne sont efficaces que sur un espace géographique et humain restreint, or l'Inde est un pays de plus de 1 milliard d'habitants sur une superficie de (presque 5 fois la France). De plus, il faut expliquer aux patients que le traitement contre le sida est un traitement à vie, et qu'ils ne doivent pas s'arrêter quand ils semblent aller mieux. [...]
[...] Si les familles restent solidaires et achètent des médicaments pour la personne contaminée, bien souvent, ils sont obligés de retirer les enfants de l'école pour qu'ils puissent compléter le revenu familial. Un nouveau cercle vicieux est alors enclenché puisque ces enfants privés d'instruction seront à leurs tours plus susceptibles d'être contaminés ne disposant pas d'informations de prévention dispensées par l'école (par quelques écoles seulement toutefois) et s'engageront dans un processus de pauvreté qui facilitera les risques de contamination. Les personnes contaminées par le VIH/Sida rencontrent de nombreux problèmes aussi bien sociaux que financiers. [...]
[...] Comme le soumet l'adage populaire, prévenir c'est guérir La prévention est le meilleur moyen d'arrêter la prolifération du virus dans un pays où la croissance démographique est exponentielle. Informer des risques de contamination permet d'éviter que les personnes soient infectées et ainsi de rentrer dans la seconde logique d'arrêt de cette propagation du virus : l'accès universel aux traitements. Par exemple, fournir de la Névirapine pour éviter la transmission aux nourrissons s'avère être primordial pour la survie du bébé, toutefois, il serait préférable que l'on agisse par anticipation, il aurait plutôt fallu empêcher que la mère soit contaminée pour ne pas ensuite avoir à guérir son enfant. [...]
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