Fils de Nicomaque, médecin d'Amyntas III de Macédoine, et d'une sage-femme, Aristote est assoiffé de connaissance. Pour ces raisons, il part à Athènes suivre les cours d'Isocrate. Mais il n'est pas satisfait et décide de rentrer à l'Académie de Platon à l'âge de 18 ans (vers 367). Il y est remarqué notamment pour son intelligence. Platon lui donne même le droit d'enseigner. Il y rédige de nombreux récits. Il s'intéresse à la vie politique locale mais ne peut y participer de par sa situation de métèque (« étranger » à la cité). Il demeure à Athènes jusqu'en 348, jusqu'à la mort de Platon. Il rejoint à Assos, en Éolide, le roi Hermias, un ancien condisciple. Il y débute des études de botanique et y épouse Pythias. À la mort de son protecteur, il rentre en Macédoine et devient le précepteur d'Alexandre le Grand. À la cour du roi de Macédoine, Philippe, il acquiert de nombreuses amitiés. Il perd son épouse et se remarie avec Herpyllis avec qui il aura un fils qu'il appelle Nicomaque, du nom de son propre père. En revenant à Athènes, il n'est pas satisfait par Xénocrate, successeur de Platon à l'Académie; il décide de fonder le Lycée, également appelé École péripatétique (« marcher en faisant cours »), à Athènes en 335. Menacé par le parti anti-macédonien à la mort d'Alexandre le Grand, il fuit Athènes et, sentant la mort arriver, rédige son testament où il lègue son Lycée à Théophraste. Il meurt finalement à Chalcis en 322. La Constitution d'Athènes est la seule constitution écrite par Aristote qui nous soit parvenue presque en entier. Le traité se compose de deux parties différentes : les 41 premiers chapitres exposent l'évolution du régime politique athénien jusqu'à l'archontat d'Euclide (403 av. J.-C.) tandis que les chapitres suivants dressent le tableau des institutions athéniennes du temps d'Aristote.
[...] Quant aux thètes, ils constitueraient plutôt les troupes légères qui manient l'arc. Ce dernier groupe grossit au cours du siècle avec l'arrivée en ville d'une partie de la population de l'Attique et son importance économique grandit parallèlement au rôle joué dans la défense de la cité. Pour conclure, nous pouvons donc dire que même si ce système Solonien montre les prémices de la démocratie Clisthénienne il repose sur des bases inégalitaires. Nous pouvons ajouter, que néanmoins, ce classement Solonien a soulevé des doutes, car il correspond à un thème développé à la fin du siècle et au siècle par les partisans de la patrios politeia, c'est-à-dire la constitution traditionnelle prétendue, de tendance oligarchique, face à l'accès à la classe politique de gens issus des milieux populaires. [...]
[...] La naissance ne décida plus de rien : mais bien la situation de fortune. Définissant ainsi le statut de chaque citoyen Athénien, seules les trois premières classes - les plus riches - pouvaient prétendre aux postes de magistratures, l'archontat étant même réservé aux seuls Pentacosiomédimnes. En effet, Aristote nous dit il décida que toutes les charges seraient reservées aux pentacosiomédimnes, aux chevaliers et aux zeugites, à savoir les neufs archontes, les trésoriers, les polètes, les Onze et les colacrètes .Chacun obtenant un poste correspondant à son cens - capacité de production de sa terre, d'où classe censitaire Laissant aux Thètes - les plus pauvres des citoyens - le seul droit de participer à l'assemblée et aux tribunaux. [...]
[...] Or, sans doute, à l'époque de Solon, la compétence de l'Assemblée restait limitée, mais elle deviendra l'organe essentiel de la vie publique d'Athènes. Les pauvres, toujours les plus nombreux, n'auront aucune peine à faire prévaloir leur avis sur celui des riches. De plus, une autre institution que l'assemblée, institution très importante de la vie publique athénienne, était dès cette époque ouverte au peuple entier par Solon. C'est le tribunal des Héliastes, vaste tribunal populaire, qui sera composé plus tard de 6000 juges, divisés en dix sections. N'importe quel citoyen pouvait en faire partie : Solon l'avait ainsi décidé. [...]
[...] Néanmoins, Solon a pu fixer les obligations de chacun en fonction de sa fortune, sans que cela détermine nécessairement l'accès aux magistratures qui longtemps encore vont rester de fait le privilège des grandes familles. On ne peut rien affirmer de plus. Bibliographie Suite à votre demande je vous fais parvenir une bibliographie approximative pour le commentaire de texte sur la constitution de solon: - Kaplan, Le monde grec, Break, Tomme -C.Mossé/A.Schnapp Gourbeillon, Précis d'Histoire grecque, Armand Colin - C. Orieux/P.Schmitt Patel, Histoire Grecque, Puf -M.F.Baslez, Histoire politique du monde grec, Nathan université -O. [...]
[...] On voit qu'avec la constitution de Solon, nous sommes dans une sorte de démocratie censitaire. L'important c'est qu'ait été rejetée le droit de la naissance noble, parce que la naissance ne s'acquiert pas. Ce droit passait à la fortune, et la fortune s'acquiert du moins théoriquement. II- . mais qui repose toujours sur des bases inégalitaires La prise en compte de la richesse foncière dans l'attribution du pouvoir politique : un facteur d'augmentation des inégalités sociales On date souvent de Solon la division en classe censitaire déterminant l'accès aux magistratures (les archai). [...]
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